Le samedi 14 octobre a véritablement été rythmé pour le Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema. En effet, accompagné d’une forte délégation dont les ministres des travaux publics et des ressources hydrauliques, le numéro 1 gabonais a passé en revue certains chantiers de travaux d’adduction d’eau potable.
Au PK5 où il a été, le Chef de l’État s’est rendu compte du retard accusé par une entreprise chinoise en charge de l’exécution des travaux de construction d’une station de stockage d’eau potable. Celle-ci aurait dû être livrée il y a plusieurs mois déjà et contre toute attente, l’entreprise aurait sollicité une prolongation d’un mois pour la livraison. « Dites que le président attend la fin du projet pour février 2024. On ne doit pas dépasser février. Les gabonais dans les maisons attendent l’eau », a clairement signifié Oligui Nguéma à l’interprète pour transmission au responsable de ladite entreprise.
Ces derniers ont alors évoqué le fait que les accessoires et autres matériels servant pour la construction seraient importés, d’où cette demande. « Accélérez, accélérez… », a rétorqué le président de la Transition. Pour Oligui Nguéma les populations attendent ce projet avec la plus grande impatience. Car il s’agit d’une station de stockage d’eau venue des usines de Ntoum pour la propager d’abord dans les réservoirs de la cité de la Caisse. C’est à partir de ces derniers situés en hauteur que l’eau sera finalement distribuée dans les différents quartiers. Il s’agit des travaux effectués dans le cadre du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un coût de 200 millions d’UC (unité de compte) soit 77 milliards de francs CFA.
Débutés il y a quasiment 4 ans, ces travaux ont pour objectif de renforcer et améliorer la desserte en eau potable dans le Grand Libreville sur 280 kilomètres de réseau d’eau potable en plus comprenant les communes de Libreville, d’Akanda, d’Owendo et de Ntoum.Selon les prévisions de l’Etat et son partenaire la BAD, environ 300 000 menages de plus auront l’accès à l’eau potable grâce au projet PIEPAL soit 31% de la population de Libreville. Ainsi, le taux d’accès à l’eau potable passera de 55 % à 90% pour la population du Grand-Libreville.
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