L’annonce a été faite le 29 mars dernier par le commandant en chef des forces de police nationale, le général de division Hervé N’goma. Au menu, la suspension de 9 officiers et sous – officiers de plusieurs unités des FPN. Pour l’instant, les résultats d’enquêtes des affaires dont ils pourraient s’être rendus coupables sont toujours attendus.
L’on cite parmi les chefs d’accusation « de l’arrogance caractérisée, de l’abus de pouvoir envers les citoyens et une manière de servir désinvolte sinon laxiste, détournement des scellés, du trafic des drogues saisies, de racketter des dealers … », précise ledit communiqué.
Aussi, parmi les officiers suspendus, il y aurait le commissaire du 6ème arrondissement de Libreville ( Nzeng – Ayong) et celui de Bitam aussi. Ajouté aux premiers cités, le chef d’antenne de l’Office Central de Lutte Anti-drogue ( OCLAD) à Bitam et celui de l’antenne de Ntoum, le chef de service constats d’accidents et délits routiers, le chef de brigade de recherches et d’interventions ( antenne Oclad Aéroport de Libreville), l’enquêteur antenne Oclad à Ntoum, ainsi que le responsable du bureau d’amendes forfaitaires au commissariat du 6ème arrondissement de Libreville et le chef de service GAS.
S’ils sont reconnus coupables des faits cités plus haut après enquête, ils encourent la radiation. Les autorités compétentes n’attendent donc pas tolérer les comportements qui ternissent depuis bon nombre d’années l’image de la police avec la volonté de redorer l’image des forces de police nationale: La loi ,rien que la loi et Force reste et restera à la loi.
Pierre Brice Okane Obame
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