Le Projet Graine est le fruit d’un partenariat public-privé entre la société OLAM Internationale, la SOTRADER, et l’Etat gabonais. A rappelé le ministre de l’Agriculture. Le Programme Graine répond à la vision du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de répondre aux questions liées à la sécurité alimentaire et l’autosuffisance alimentaire.
La politique agricole bénéficie d’un souffle nouveau, avec l’apport d’un financement récent qui va permettre d’améliorer sa modernisation sur l’ensemble du territoire national. « Nous avons conçu le Projet d’Appui au Programme Graine dans sa phase 1, il a donné lieu à l’obtention d’un financement de près de 100 millions d’euros de la part de la Banque Africaine de Développement ( BAD). Nous allons procéder à son exécution dès la fin du mois de mai », a- t-il indiqué.
La nouvelle politique agricole de l’Etat s’appuie sur les zones
agricoles à fortes productivités. Dorénavant, l’Agence de Développement Agricole du Gabon ( ADAG) viendra
en appuie aux « agriculteurs pour des
questions de conseils agricoles, d’apports de semences, et de logistique ».
« Le programme graine va être de
nouveau actif avec un impact plus actif fort de ses enseignements du passé et
avec un suivi beaucoup plus important du ministère de l’Agriculture. L’ambitieux
projet consiste à réduire les importations de moitié à l’horizon 2022». Dans le nouveau Programme Graine qui « démarrera bientôt, plusieurs chantiers
vastes sont en réalisation. Il s’agit d’accroître la production, de développer
l’agriculture vivrière et agroindustrielle : le palmier à
huile, hévéa, le cacao, le café, etc.
Biendi Manganga Moussavou prône la politique par l’exemple pour
inciter la jeunesse à s’impliquer davantage dans le secteur agricole. « Nous devons rendre visible tout ce que
nous faisons dans le secteur agricole. En rendant visibles tout au long de nos routes, voies
ferrées, nos réalisations. C’est à partir de cet instant que nous susciterons l’émulation »,
a-t-il répliqué.
Par ailleurs, il reconnaît « qu’il
faut très peu d’efforts pour développer l’agriculture », car le pays
dispose d’un sol fertile, d’un climat propice au développement de l’agriculture. La réussite d’un
tel projet passe par la modernisation de la gestion agricole qui implique la
maîtrise des techniques d’irrigations, l’introduction d’un système d’engrain,
et la mise à jour des questions foncières.
« Grace aux zones
agricoles à forte productivité que nous allons installer dans
l’ensemble du pays, nous allons avoir un vrai foncier qui sera ouvert aux
petits producteurs, agri preneurs, agroindustriels, qui permettra un
écosystème propice au développement des chaînes de valeurs », a
relevé le ministre de l’Agriculture.
AIL
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