L’heure n’est pas à la joie dans les rangs du Bloc Démocratique Chrétien.
En effet, après la pluie de démissions de ces élus dans le Komo-Ocean, le parti fait désormais face à des propos peu reluisants de son président Guy Christian Mavioga qui en réplique aux propos des démissionnaires a déclaré « leur décision est une bonne chose pour le BDC. Au moins nous nous sommes débarrassés des hommes qui nous laissaient dubitatifs, moi je suis libre. Je ne peux donc pas empêcher la liberté à d’autres citoyens. La vie est un choix.»
Ces propos, empreints de rancœur et d’amertume de l’ancien porte-parole de la majorité républicaine pour l’émergence confirment le climat délétère qui prévaut dans cette formation politique.
Pour le président du BDC, actuel Directeur général de Pizo Lub, « mes ex-collaborateurs savent personnellement ce que je leur reprochais ».
Quant aux démissionnaires, ils fustigent l’absence d’une véritable vision de leur parti qui selon certaines indiscrétions « relèverait des caprices du président et non de l’intérêt général et du développement du pays ».
Guy Christian Mavioga quant à lui estime que si la vision globale du BDC n’est pas encore comprise par les populations du Komo Océan, la responsabilité incombe alors aux animateurs de base du parti dans la localité. Pas le BDC.
Cet imbroglio laisse clairement entrevoir des incompréhensions entre l’exécutif du BDC et ces structures de bases.
Alors, si le Komo-Ocean a ouvert le bal il serait judicieux pour le sieur Mavioga de mettre en place des rencontres qui permettront aux membres de son parti de mieux être informé sur la vision de leur formation politique.
Pour rappel, les 7 élus démissionnaires du parti avaient le week-end passé convoquer la presse pour annoncer leur démission collective du BDC, « un parti insouciant» des réalités sociales de la population.
Ismael.O
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