La problématique principale de cet atelier, s’inscrivant dans la continuité du thème de la journée nationale de la femme était axée sur les violences faites aux femmes, avec de nombreuses déclinaisons.
Grâce Mombo a expliqué aux femmes présentes à cette rencontre que « Nous devons creuser ce thème en nous questionnant sur l’origine des violences qui sont exercées contre nous dans les foyers et pour cela, nous ne devons pas toujours nous poser en victimes. La faute peut venir également de notre côté, en raison des défaillances dans notre éducation. »
L’intérêt de ces moments d’échanges entre les femmes de ce parti était donc d’apporter une lecture nouvelle à ce fléau vécu dans 58% des foyers au Gabon, mais surtout de promouvoir les valeurs de famille, indispensables à la stabilité de la société.
« Nous devons prendre conscience de la nécessité de se rééduquer et de s’approprier les valeurs fondamentales de la famille. C’est bien pour l‘équilibre de nos ménages et de la société. Il nous appartient ensuite de transmettre ces valeurs aux enfants. Nous pensons notamment à l’amour, le partage, l’entraide, la solidarité, la tolérance, le respect des ainés et l’intégrité. Nous devons vulgariser la politique de développement, revoir notre identité et nous remettre en question », a dit madame Grâce Mombo.
Avec cette démarche, les responsables des SDG affichent clairement leurs ambitions de s’appuyer sur les femmes pour faire la politique autrement en participant de manière réelle et efficace à l’évolution et au développement du Gabon.
« Toute formation politique responsable se donne l’obligation de former ses militantes et militants à la citoyenneté et doit jouer son rôle dans la bataille collective contre toute sorte de misère et de souffrance », assurent les femmes des Sociaux-Démocrates Gabonais.
L’idée de ces femmes est d’aller plus loin en convoquant des assises nationales au cours des prochains mois, afin d’aborder ces questions avec un public plus large au regard de l’urgence que pose le problème de l’effritement des valeurs de famille. « Les problèmes de la société sont d’abord des problèmes au sein des familles », a conclu Grâce Mombo.
BESSEY.C
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