Des centaines de représentants de 175 pays du monde se sont retrouvés à Paris du 29 mai au 02 juin dans le cadre de la Deuxième session du comité de négociation intergouvernemental pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin.
C’est dire combien la consommation mondiale de plastique a considérablement augmenté au point que l’on estime que chaque minute, dans le monde, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique se retrouve dans l’océan.À Libreville, capitale du Gabon, la prolifération des déchets plastiques a connu une véritable augmentation ces vingt dernières années au point que de nombreuses ONG et associations qui luttent pour la préservation de l’environnement n’ont cessé d’alerter les gouvernants sur les dangers liés à l’usage de ces déchets qui font plus que jamais parti du quotidien des habitants de la capitale gabonaise.
D’ailleurs, selon l’OCDE, dans le rapport de ses activités de 2019, l’être humain absorberait chaque semaine 35, 4g de plastique,”l’équivalent d’une carte de crédit”. C’est pourquoi, dans le but d’atténuer autant que possible la pollution plastique à Libreville, des initiatives telles que le nettoyage des plages, le Challenge Bouteilles Plastiques et bien d’autres sont menées par les administrations en charge de l’environnement et les entreprises partenaires impliquées dans la gestion, le ramassage et le traitement des ordures. Mais beaucoup reste encore à faire.Les ménages de Libreville produiraient au quotidien 600 tonnes métriques de déchets dont 70 % sont composés de plastiques.
“Entre les déchets plastiques issus des produits de l’unique brasserie du pays Sobraga et ceux des produits importés, la problématique sera toujours persistante sans une réponse efficace. Il suffit de faire le tour des quartiers de la capitale, Libreville, pour se rendre compte à quel point ce phénomène est de plus en plus présent. Sur les trottoirs, les bassins versant, les marchés, les forêts, les plages…, les déchets plastiques sont bien présents dans l’environnement au Gabon”, avait déclaré deux années auparavant le Microbiologiste et Docteur en science de l’Environnement, Dikenane Kombila.
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