Magistrate de formation, Erlyne Antonella Ndembet Damas est arrivée à la tête de ce département ministériel le 2 decembre 2019, au moment où, de l’avis de nombreux observateurs, le système judiciaire national pâtissait de nombreux dysfonctionnements. À en juger notamment, selon eux, par les incessants et interminables griefs formulés par les justiciables, de moins en moins confiants en la justice.
Née à Nantes en France, en 1971, c’est en 2004 que Erlyne Antonella Ndembet a intégré le corps de la magistrature, après avoir terminé ses études judiciaires cycle A à l’Ecole Nationale de la Magistrature de Libreville.
Il faut souligner que, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas est bardée de diplômes. En effet, elle possède aussi un DEUG, obtenu à l’Université de Caen, une licence et une maîtrise en droit privé, option carrière judiciaire et sciences criminelles.
Pur produit du milieu judiciaire,l’actuelle Garde des Sceaux a occupé le poste de président de la première chambre d’accusation de la Cour d’appel avant son entrée au gouvernement.
Inflexible, celle que les justiciables surnomment la 《Olivia Pope du Gabon》 n’est pas du genre à tolérer les interférences externes, dans l’exercice de ses fonctions.
Il faut noter que, avant d’être à la première chambre d’accusation de la Cour d’appel, elle a occupé les fonctions de juge d’instruction au tribunal de première instance de Libreville, puis de premier juge d’instruction et par la suite de conseiller à la Cour d’appel. C’est donc en sa qualité de ministre de la Justice Garde des sceaux que la magistrate pétrie d’expériences doit peser de tout son poids pour que le nouveau code pénal gabonais soit appliqué.
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