La pénurie partielle de carburant qui s’est faite ressentir pendant quelques jours dans le Grand Libreville a eu pour conséquence positive de faire en sorte que le gouvernement gabonais se mette à cœur d’éviter de faire les mêmes erreurs que dans le passé, d’où l’importante réunion présidée ce jeudi 16 Juin par le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa et sa collègue de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeannine Roboty Mbou.
Étaient présents à cette réunion, les représentants de la société d’entreposages des produits pétroliers (Sgepp), ceux de la société gabonaise de raffinerie (Sogara), de la banque des états de l’Afrique centrale (Beac) et de Trafigura.
”L’objet de la rencontre ce matin était de réunir autour de la table l’ensemble des acteurs dans la chaîne de distribution et de commercialisation des produits pétroliers. Dans cette chaîne il y a l’opérateur national qui est Sogara, en charge de la raffinerie, mais une partie des volumes qui sont vendus sont également importés car Sogara n’arrive pas à satisfaire les besoins du marché national. Ces volumes qui sont importés doivent être payés, et parfois en raison des retards de paiement, le fournisseur ne livre pas les produits. Et pour ces paiements il n’y a rien avoir avec les problèmes de trésorerie, c’est beaucoup plus au niveau de certaines exigences bancaires qui fassent que ça prenne du temps et qu’on observe des tensions comme cela a été le cas ces derniers temps”, a souligné le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa.
Pour les membres du gouvernement, il s’agissait également de rappeler aux opérateurs économiques d’éviter de commettre les mêmes erreurs que dans le passé.
Herton-Séna OMOUNGOU
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