Depuis quelque temps, c’est le grand ménage dans l’entourage du président de la République. D’abord la mise à l’écart de l’ancien directeur de cabinet, Maixent Accrombessi, du conseiller Alfred Edmond Nziengui Madoungou, Steeve Rey, son garde de corps Park Sang-Chul et plus récemment le Lieutenant-colonel Arsène Emvahou, nommé hier en Conseil des ministres, attaché militaire à l’ambassade du Gabon en Belgique. Ali Bongo, aurait-il ouvert les yeux sur ses collaborateurs ?
Depuis quelque temps le palais du bord de mer subit une véritable cure de jouvence, du personnel civil, au militaire. Personne n’échappe au déferlement de la vague de changement qui frappe la présidence de la République. La nouvelle est tombée lors du Conseil des ministres tenu le 23 mai 2019, Arsène Emvahou, a été exilé vers la représentation diplomatique du Gabon en Belgique.
C’est après l’élection de 2009, que le natif de la ville de Moanda dans le Haut-Ogooué, formé à l’école militaire royal de Belgique, fut repéré par l’actuel locataire de la présidence de la République. Le rapprochement avec le Chef de l’Exécutif lui a permis de se hisser au cœur du système.
D’après certaines indiscrétions, ce dernier n’a pas hésité à se dresser contre certaines hautes personnalités qui souhaitaient rendre visite au numéro Un gabonais en convalescence au Maroc, suite à l’AVC dont il a été victime fin octobre 2018 en Arabie-Saoudite.
Cette décision cadrerait avec la volonté des plus hautes autorités, de réorganiser la sécurité du Président. Selon des sources concordantes, il paierait les frais de son excès de zèle et sa proximité avec certaines personnalités devenues “ persona non grata” du cercle restreint du numéro un gabonais.
Mebang
Commentaires