Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a entamé une tournée politique dans la province du Woleu-Ntem depuis le 31 janvier 2021. L’effritement de sa formation politique ne l’empêche pas de continuer à chérir le rêve de décrocher un jour la Présidence de la République en 2023.
Tout comme Jean Ping, Alexandre Barro Chambier se positionne comme le visage de l’alternance politique au sommet de l’Etat. «Je suis venu vous dire que c’est ensemble dans un élan de foi à l’égard du Très Haut que nous parviendrons à prendre le pouvoir. Parce qu’il y a deux aspects à considérer : les élections et l’accession véritable au pouvoir. Nous devons autant réfléchir sur le premier aspect, car rien n’est acquis, mais il faut surtout mettre un accent particulier sur les déterminants de l’accès au pouvoir», a fait savoir Barro Chambrier.
En tant qu’homme politique, le président du RPM est sans ignorer qu’une tournée en guise de précampagne ne suffit pas pour viser un jour le palais du bord de mer. La crédibilité d’un candidat passe par une bonne implantation sur le terrain à moins d’une bonne coalition
Au regard de l’inactivité des opposants en ce qui concerne les problèmes des populations à l’instar des récents malencontreux événements de la dérive de la jeunesse gabonaise sur les réseaux sociaux, on peut affirmer au risque de se tromper que tous aspirent à la matérialisation de leurs objectifs personnels.
Effet, qu’il s’agisse de Guy Nzouba Ndama, président de Les Démocrates (LD), qui a construit la CDO, ou d’Alexandre Barro Chambrier qui a commué son Rassemblement héritage et modernité en Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), du technocrate Raymond Ndong Sima, tous ont une seule et même idée en tête : être prêts pour la prochaine présidentielle.
Prévue pour août 2023, l’élection présidentielle est vivement attendue par les populations. Cependant, rien ne laisse présager un choix qui fera vibrer ceux qui rêvent de changement au sein de la plus haute institution. La sphère politique de l’opposition est fade, et nul ne pourrait prétendre faire l’unanimité à l’heure actuelle.
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