Alternance 2023 serait-elle au bord de l’implosion ? C’est la question qui taraude désormais l’esprit des militants et sympathisants de ce regroupement de partis politiques de l’opposition Gabonaise au regard des dissensions qui sont de plus en plus visibles.Dernier fait en date, la récente sortie de Barro Chambrier,président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a lors de son passage le 5 août courant sur le plateau de Gabon24 pour l’émission « 52 minutes pour convaincre ».
Pour lui, « Il ne peut plus y avoir de candidature unique puisque beaucoup de personnalités (de l’opposition) veulent aller jusqu’au bout de leur candidature. Et nous sommes déjà 18 candidats, face au président sortant », a-t-il indiqué. Clairement, il reconnaît l’incapacité de l’opposition Gabonaise de s’asseoir et s’unir autour d’une candidature unique. « Ce sont les Gabonais qui vont choisir. Evidemment, nous devons leur faciliter les choses pour choisir un candidat consensuel, celui qui recueille le consensus. Celui sur lequel les Gabonaises et les Gabonais s’accordent pour dire voilà notre cheval. C’est lui qui pourra être désigné par des instances pour compétir au nom de l’opposition », ajoute Barro Chambrier.
Notons que le président du RPM estime par ailleurs qu’il n’y a pas une réelle opposition au Gabon à l’instar de 2 personnes, donc selon lui, sur les 18 candidats de l’opposition, il est le seul qui peut conduire le Gabon. Il s’attaque notamment à Maganga Moussavou, Missambo, Mike Jocktane, Raymond Ndong Sima et tous les autres candidats qui, semble t-il, ne valent rien face à lui et qui seraient des poids légers face à Ali Bongo Ondimba.
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