Dans le cadre de sa campagne pour la présidentielle de 2025, le candidat Oligui Nguema propose dans son premier pilier contenu dans son projet de société, une série de mesures visant à moderniser et à restructurer les secteurs de l’électricité et de l’eau au Gabon. Selon celui-ci, une fois élu, il compte séparer la gestion de ces deux ressources essentielles et en faire des entités autonomes afin de garantir une meilleure gestion et efficacité.Oligui Nguema explique que cette séparation permettra de cibler des solutions spécifiques aux défis propres à chaque secteur.
L’électricité, selon lui, nécessite une gestion indépendante pour répondre aux enjeux liés à la production, la distribution et la consommation d’énergie. Quant à l’eau, il a souligné la nécessité d’une gestion propre et ciblée, notamment pour résoudre les problèmes d’approvisionnement et de distribution dans certaines zones rurales et urbaines du pays.Le candidat a également annoncé son intention de lancer une réforme profonde du secteur de l’énergie. Cette réforme, a-t-il précisé, s’articulera autour de la modernisation des infrastructures, de l’amélioration de l’accès à l’énergie et de la promotion des énergies renouvelables. Il s’agit, selon lui, d’un projet crucial pour renforcer l’indépendance énergétique du pays, tout en répondant aux préoccupations environnementales mondiales.
Au sujet de l’eau, Oligui Nguema met en avant l’importance de garantir l’accès à cette ressource vitale pour tous les citoyens, en particulier dans les régions les plus défavorisées. Une gestion plus transparente et une révision des politiques d’approvisionnement et de distribution sont, selon lui, nécessaires pour éviter les pénuries fréquentes et les inégalités d’accès.Des mesures audacieuses qui permettront une meilleure performance des deux secteurs.Dans tous les cas, la gestion de l’électricité et de l’eau figure désormais parmi les priorités de son programme pour la présidentielle de 2025, et il s’engage à mettre en place des mesures concrètes pour améliorer la vie des Gabonais dans ces domaines cruciaux, en revisitant la gestion de la SEEG par l’État.
La Rédaction
Commentaires