Le manque de ferveur autour de la proclamation des examens du BEPC et du Baccalauréat se fait de plus en plus ressentir ces dernières années. Les nostalgiques affirment d’ailleurs, ”ce n’est plus comme avant, y’a plus le goût comme avant”.
Aujourd’hui,les élèves se contentent de taguer et déchirer les chemises, rester chez soi et se retrouver dans un bar à fêter et puis c’est tout. L’esprit des examens de fin d’année a totalement été ”désacralisé”. L’on ignore si c’est parceque le BEPC et le Bac ne seraient plus des ” diplômes” selon certains observateurs ; ou si c’est parceque aujourd’hui ces diplômes ne valent quasiment ”plus rien”.
Toujours est-il qu’il y’a encore quelques années, le Baccalauréat était proclamé publication devant les élèves dont on appelait les numéros de candidats. En Province, c’est à la place des fêtes que les élèves se rendaient pour la publication devant un panel des officiels et autorités locales. Dans chaque ville on pouvait ressentir la fièvre du BAC, c’était comme d’avoir ”percé” le mythe d’obtenir le Baccalauréat.
On prenait des semaines entières pour fêter le Bac. Mais aujourd’hui, ce mythe semble ne plus exister. Le Bac ne serait plus qu’un diplôme ”façon façon”, c’est-à-dire sans réel importance. D’où certainement le fait que nombreux établissements présentent des résultats de l’ordre de 100% de réussite au baccalauréat. Inimaginable à l’époque !
Herton-Séna OMOUNGOU
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