Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes vivent selon les règles que leur impose la société. Et voilà que l’annonce d’une possible révision du code civil gabonais va tout chambouler. Beaucoup d’ennemis du progrès voient leurs rêves voler petit à petit en éclats depuis que le processus de la promotion des droits de la femme est enclenché.
A l’annonce de l’adoption de 3 projets de loi en conseil des ministres visant à promouvoir l’égalité homme-femme, les réactions des uns et des autres ne se sont pas fait attendre. Les propos sexistes ont fusé et les réactions épidermiques des féministes n’ont pas tardé. Des tensions conjoncturelles ou les signes d’une incompréhension éternelle? Quoiqu’il en soit, si cette révision venait à être approuvée par les 2 chambres du parlement, les gabonaises auront gagné en autonomie tandis qu’une frange de la population risque de voir sa position ébranlée.
Il convient ici de rappeler que les projets de loi proposés par la ministre de la Justice Garde des sceaux et chargée des droits de l’homme, Erlyne Antonella Damas, ne sont pas contre les hommes mais pour les droits des femmes.
Ladite loi, “prise en application de l’article 47 de la Constitution, vise à mettre en place, les mesures permettant de protéger les femmes contre toutes les formes de violences et de discriminations, de les prévenir, les poursuivre et les éliminer, de même que les violences qui les affectent de manière disproportionnée dans le milieu familial, en promouvant l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.”, précise la ministre de la Justice.
En attente de l’approbation du parlement, il est clair que certains hommes habitués au confort que leur conférait l’ancien code quant à leur position de “chef suprême” de famille, sont dans la tourmente quotidienne.
NCG
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