Accusé de mauvaise gestion de la chose publique, le Ministre Jean Marie Ogandaga a préféré jeter l’éponge. Ce dernier a posé sa lettre de démission sur la table pour ne plus entacher d’avantage l’image du gouvernement auquel il appartenait.
Depuis un certain temps, les gabonais ont pris l’habitude d’assister à la chute de certains hauts fonctionnaires éclaboussés dans les scandales de détournement de fonds. Il revient alors à se demander si suite à sa démission du gouvernement alors qu’il serait soupçonné de détournement de deniers publics, l’ancien Ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga sera interpellé par la justice gabonaise.
Un rapport de mission conjoint des Douanes, du Trésor et des Impôts rapportait que 9 milliards de francs CFA de dettes des sociétés pétrolières françaises Total Gabon et Perenco avaient été tout simplement annulées sur instructions du Ministre Ogandaga. Perenco était redevable de la somme de 4,5 milliards de francs CFA, exactement la même somme pour Total Gabon.
En effet, c’est le ministre Jean Marie Ogandaga qui a accordé des abattements qui ont permis à Total de verser 700 millions de francs CFA, seulement sur 4 milliards et demi, Perenco n’a payé que 150 millions de francs CFA. Ces énormes réductions ont choqué l’opinion publique qui soupçonne le ministre d’avoir perçu des rétrocommissions. « Démission-convocation-audition-incarcération» semble être l’ordre des choses étant donné le sort qu’ont subi ses anciens collaborateurs cités dans les affaires du genre. Quoiqu’il en soit, Jean Marie Ogandaga serait dans de sales draps, car si les faits de détournement sont avérés, il va écoper des lourdes sanctions qui en découleront.
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