Depuis l’accident vasculaire cérébral d’octobre dernier d’Ali Bongo en Arabie-Saoudite, de folles rumeurs persistantes sur sa mort, puis sur son incapacité à remplir ses fonctions de Chef de l’Etat n’ont cessé d’être avancées et ce malgré les preuves irréfutables apportées. Le dernier fait en date venant clore ce débat est sa présence lors de la célébration du 17 août 2019. Comme si cela ne suffisait pas, on entend toujours certains s’interroger sur qui dirige réellement le Gabon ?
En dépit de son hyperactivité, ses détracteurs n’en démordent toujours pas. Allant jusqu’à affirmer que celui qui est présenté comme locataire du palais du bord de mer n’est en réalité qu’un sosie et que les décisions prises en conseil de ministre ne seraient pas de son ressort. Mieux, qu’il serait actuellement dans une structure sanitaire de Londres, dans un coma.
Après que le pouvoir en place ait balayé du revers de la main ces thèses infondées et fumeuses, certains détracteurs sont passés à un autre refrain, celle de la vacance du pouvoir. Cette volonté, de démontrer à la face du monde que le Chef de l’Exécutif n’est plus en mesure d’assumer ses fonctions, en réalité témoigne des désirs inavoués de ces personnes qui souhaiteraient se présenter en cas d’élection anticipée. Il semblerait que ces ambitions prétentieuses soient rangées dans les placards avant la tenue des prochaines élections. Bien qu’il ne soit plus trop vu du grand public, Ali Bongo qui ne cesse de travailler peut compter sur la détermination de celui qui se fait appeler son bras droit notamment Brice Laccruche Alihanga
BLA, bouclier pour Ali Bongo
Le Président de la République a tenu à faire de sa promesse une réalité en plaçant les jeunes et les femmes au cœur du processus de développement durable de notre pays. Depuis plusieurs jours, Brice Laccruche Alihanga, fidèle et loyal collaborateur du Président de la République paye le prix de sa loyauté vis-à-vis de son Chef. Certains l’accusent d’être à l’origine de leur limogeage de la haute administration, d’autres se plaignent de ne plus recevoir de l’argent sans fournir aucun effort comme ce fut le cas au bon vieux temps où les mallettes d’argent sortaient quotidiennement de la Présidence.
Aujourd’hui sur la toile, le bras droit d’Ali Bongo Ondimba est traité de tous les noms d’oiseaux. Il est gênant et doit surtout payer de sa vie comme le souhaitait il y’a quelques, mois Bruno Ben Moubamba, ancien Vice-Premier ministre en charge de l’habitat et bien d’autres anciens collaborateurs du Président, qui n’acceptent toujours pas le changement à 360 degrés initié par le Président de la République en vue de restaurer l’autorité de l’Etat et de préparer 2023.
Brice Laccruche Alihanga est certainement une valeur ajoutée aux côtés du Chef de l’État. Aller en guerre contre lui reviendrait selon certains analystes politiques à remettre vertement en cause les choix d’Ali Bongo et surtout à ramer à contre courant de la volonté du chef de l’exécutif de rompre avec l’ancien système dont les tares n’ont pas permis depuis plus de 50 ans d’indépendance et d’exploitation pétrolière à assurer un mieux-être aux compatriotes. Sa tournée provinciale a soulevé beaucoup d’encre tandis que le message dont était porteur le DCCDP était toujours au nom du président. C’est en émissaire du chef de l’État que Brice Laccruche s’est entretenu avec les populations.
Les ennemis du pouvoir
En politique, a-t-on coutume de dire, les attaques n’arrivent jamais par hasard. La cruelle campagne médiatique dont est victime, ces derniers temps, le directeur de cabinet du chef de l’Etat ne déroge pas à la règle. Elle vise ni plus ni moins qu’à l’écarter de la place de choix, qui est la sienne aux côté de SE Ali Bongo Ondimba.
C’est cette proximité avec le premier magistrat de la République, qui chauffe les esprits et suscite la jalousie des petits roitelets, qui ont peur de perdre leur petit pouvoir au niveau professionnel et dans leurs fiefs politiques respectifs. Certaines langues affirment que les coupables de cette cabale seraient des proches et d’anciens collaborateurs du président.
Qui dirige le Gabon ?
«Jouit-il de toutes ses capacités physiques et mentales pour diriger convenablement la Nation ?» C’est avec une certaine fermeté que le porte -parole de la présidence, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, y avait répondu en conférence de presse
«Le président est aux commandes. Ceux qui sont une infime poignée maintenant, persistent à croire à leur propre fantasme, ont pu voir avec satisfaction en observant la dernière séquence. Mais le président ne travaille pas pour prouver qu’il est aux commandes. Chacun peut le constater et le voit qu’il est aujourd’hui à la tâche tous les jours […] Il n’y a pas d’inquiétudes à avoir sur cette question-là».
Selon Oyouomi, toutes les récentes décisions gouvernements ont été prises sous «l’impulsion» d’Ali Bongo.
Pour les plus septiques, ce président a été vu pendant les fêtes tournantes précédentes, il a également reçu les plus hautes autorités de plusieurs pays avec qui il a longuement échangé. La question de savoir qui dirige le Gabon aujourd’hui a un léger gout d’absurdité.
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