C’est au cours d’une conférence de presse à laquelle ont pris par d’autres parlementaires comme elle que Judith Lekogo en a profité pour mettre les points sur les i à propos des critiques malveillantes sur le projet de la Nouvelle Constitution. En effet, cette nouvelle constitution pourtant adoptée par les parlementaires lors de l’Assemblée constituante, est attaquée par certains hommes politiques de l’ancien régime.
S’adressant principalement à l’ancien Premier Ministre Alain Claude Bilie-By-Nze sans le citer forcément, Judith Lekogo n’est pas allée de main morte pour dénoncer les tentatives ostentatoires de ce dernier qui visent à critiquer la Transition présidée par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Concernant l’avènement d’une nouvelle démocratie, la parlementaire a indiqué, «Aujourd’hui on parle de démocratie participative et pluraliste dans le projet de la Nouvelle Constitution. C’est le peuple aujourd’hui qui décide et qui est seul Chef de son destin».
Contrairement à la doctrine de multipartisme qui semble au final avoir avoir relevé beaucoup de manquements, désormais la sanction viendra du peuple. Une fois élue, le Président n’aura que 7 ans pour sérieusement travailler afin de s’assurer un second mandat ou être viré. C’est pourquoi, pour Judith Lekogo Bilie-By-Nze pense à son propre intérêt plutôt qu’à celui du peuple gabonais. Avait-il déjà pensé à l’alternance quand il affirmait que le PDG n’avait pas l’intention de passer le relais à un quelconque parti politique?
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