« Face au mépris du gouvernement, nous n’avons pas d’autre choix que d’opposer la résistance » tels sont les propos du président de la confédération des syndicats des régies financières (Cosyref) Wilfried Erisco Mvou Ossialas. C’est par l’entremise d’une note vocale que le président de la Confédération des syndicats des agents des régies financières (COSYREF), Wilfried Erisco Mvou Ossialas a exprimé l’exaspération de son organisation quant à l’attitude du gouvernement dans le processus de négociation visant à trouver des solutions aux maux qui minent les régies financières. Ainsi a-t-il déclaré, face à l’attitude de nos gouvernants, nous n’avons pas d’autres choix que de mener des actions graduelles pour contraindre le nouveau gouvernement « qui n’a pas d’état de grâce », à régulariser urgemment les situations administratives (intégrations, avancement et alignement des agents ne percevant pas de prime), la signature du cadre juridique des primes et l’harmonisation des grilles de paiement. « Face au mépris du gouvernement, nous n’avons pas d’autre choix que d’opposer la résistance », a menacé M. Mvou Ossialas, dénonçant par ailleurs le manque de volonté du ministre d’Etat en charge du budget, Jean Fidèle Otandault à liquider les situations des agents des régies financières. Pour mettre ses menaces à exécution, Wilfried Erisco Mvou Ossialas a annoncé la tenue d’une « assemblée générale décisionnelle » ce mardi 19 février, à l’esplanade du ministère du budget et des comptes publics. Le syndicat des régies financières qui regroupe les agents des administrations des douanes, des hydrocarbures, du trésor et du budget avait, avant la convocation de l’assemblée générale du 19 février lancé les 5 et 7 février dernier, une grève d’avertissement de trois jours. A l’issue de ce mouvement d’humeur, les syndiqués avaient promis bloquer l’économie du pays si le gouvernement n’accédait pas favorablement à leurs revendications. Ce qui risque d’être fait demain. Au gouvernement alors de prendre ces responsabilités pour éviter de rendre encore plus morose une économie qui vit désormais des prêts et financements des partenaires au développement. CNA]]>
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