Après avoir jubilés à deux reprises tandis que la Cour Constitutionnelle annulait les arrêtés nº0059 et 0685 du gouvernement, portant modification de certaines dispositions de la stratégie de lutte contre la COVID-19 et de la riposte, les membres réunis autour du ”Copil citoyen” devront cette fois-ci accepter aussi la décision de la Cour Constitutionnelle concernant le rejet pur et simple de leurs requêtes d’annulation du décret nº002/PR/ MS du 07 janvier 2022.
En effet, la Cour Constitutionnelle, après examen des requêtes introduites par Justine Judith Lekogo, Paul Aimé Bagafou, Bernard Christian Rekoula, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Jean Valentin Leyama et Nicolas Stéphane Mebia Nzome, a pris la décision vendredi dernier, de rejeter lesdites requêtes. Une douche froide pour ceux qui espéraient déjà que le gouvernement gabonais subisse de nouveau un revers dans sa volonté affichée de ramener les gabonais à vivre une vie ”normale” dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid19 depuis deux ans.
Aussi, le propos du feu Premier Ministre, Emmanuel Issozet Ngonde reste-t-il d’actualité, ”les décisions de la Cour ne se commentent pas, on les applique”, fin de citation. Pour les membres du ”copil citoyen”, il devrait maintenant s’agir de se poser les bonnes questions. Après deux ans de stress et d’incertitude liés à la pandémie, n’est-il pas bon que le peuple apprenne à vivre avec la maladie tout en reprenant ses vieilles habitudes d’il y a deux ans ? Doit-on encore assister à une autre confrontation avec les institutions tandis que sous d’autres cieux le bout du tunnel se donne à voir déjà ?
Herton-Sena OMOUNGOU
Commentaires