Suite à la suspension de publication d’un média gabonais en ligne pour une durée d’un mois, prononcée par la Haute Autorité de la Communication (HAC) il Y’a quelques jours, Reporters Sans Frontières (RSF) aurait réagi de manière à fustiger cette décision pourtant rendue selon les dispositions de la Loi n°019/2016 du 09 août 2016 portant Code de la Communication en République Gabonaise.
Selon Reporters Sans Frontières, le média sanctionné serait victime d’une décision <> (compte Twitter). La première question qui se pose dès lors est celle de savoir, la liberté de la presse est-elle devenue une liberté de porter des injures et atteinte à l’image des institutions ? En France celà est-il possible ?
Face au silence de cette même organisation quant aux dérives de certains médias dans le giron de la presse au Gabon, les interrogations fusent de par et d’autres.
Selon le code de la communication et de la Loi n°019/2016 du 09 août 2016, en son article 44, il est interdit au journaliste ” l’insinuation malveillante, la calomnie, l’injure…”. Serait-ce la violation des dispositions portant sur l’éthique et la déontologie du journaliste, que Reporters Sans Frontières cautionnerait?
Dans tous les cas, cette illustre organisation internationale gagnerait à mieux s’imprégner des conditions de sanctions et suspensions de certains médias qui semblent avoir fait de l’injure et la calomnie leur choux gras.
Herton-Sena OMOUNGOU
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