Les équipes mises à pied d’œuvre pour faire respecter à la lettre les recommandations du Délégué Spécial chargé de la gestion de la Commune de Libreville se déploient pour le bon déroulement de cette opération.Des cinq (5) secteurs que composent le 4e Arrondissement, les techniciens commis à la tâche ne ménagent aucun effort pour le redressement des opérateurs économiques qui doivent payer une amende, une taxe, suite à l’occupation décousue du domaine communal, comme nous l’a expliqué Mathias Nguema, agent technique à la Direction Générale du Cadastre, de l’Habitat, des Aménagements Urbains, des Transports et des Infrastructures Urbaines (DGCHAUTIU).
Il faut rappeler ici, que les bâtisses doivent respecter la norme de cinq (5) mètres entre le trottoir et la bordure de celui-ci. C’est ce qu’on appelle en jargon cadastral le recule réglementaire. C’est la distance qui prévaut entre le domaine communal et les constructions privées et les voies secondaires.De même que pour les voies principales (voie express, route nationale, boulevard) la distance à respecter est de vingt (20) mètres. Le non-respect de ces conditions conduit à des sanctions.
Il tient lieu de noter aussi que la sensibilisation n’est pas en reste afin de mieux coopérer avec les opérateurs économiques parce qu’une « ville propre ne dépend pas seulement de l’efficacité du service de nettoyage, mais aussi de la volonté manifeste des populations qui y vivent », a relevé Axel Jesson Ayenoue, Délégué Spécial du 4e Arrondissement de la Commune de Libreville.
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