La preuve formelle. C’est ce qui est exigé en Droit pour soutenir son argumentaire et formuler, par voie de conséquence, ses réquisitions. Au regard de l’actualité, il est évident de reconnaitre que l’appel à la vacance de Pouvoir formulé à cor et à cri par l’opposition gabonaise a perdu tout son fond. « En cas d’indisponibilité temporaire du Président de la République pour quelque cause que ce soit , certaines fonctions dévolues à ce dernier , à l’exception de celles prévues aux articles 18,19 et 109, alinéa 1er , peuvent être exercées, selon le cas, soit par le Vice-Président de la République, soit par le Premier Ministre, sur autorisation spéciale de la Cour constitutionnelle saisie par le Premier Ministre ou un dixième des membres du gouvernement, chaque que nécessaire», indique le nouvel alinéa de l’article 13.
Le grand réquisitoire des détracteurs du chef de l’Etat reposait sur la notion et ou le concept d’ « indisponibilité temporaire ». A coup de communication virale sur les réseaux sociaux et de conférence de presse, ils ont été nombreux à appeler à la proclamation d’une vacance de Pouvoir, soutenant que le numéro un gabonais ne saurait, au vu de son état de santé, présider plus longtemps aux destinées de la nation, parce que affaiblit.
Une méprise, avec la procession diplomatique en cours au Palais du bord de mer. Déjà, le 7 mai courant, le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé devisait avec son homologue gabonais. Peu après, ce fut le tour des diplomates Philippe Mangou de la Côte-d’Ivoire et Dmitry Courakov de la Russie le 10 mai.
Sans discontinuer, Ali Bongo Ondimba recevra dans les jours prochains, Théodoro Obiang Nguema Mbazogo, de la Guinée Equatoriale, Ibrahim Boubakar Keita du Mali, Paul Kagamé du Rwanda et Macky Sall du Sénégal, révèle Jeune Afrique. Une série de rencontres qui témoigne de façon plausible, la bonne vitalité du président gabonais, donné pour mort par quelques activistes dits « Résistants », et incapable de diriger le Gabon par une certaine opposition.
«Nous n’avons pas le droit de laisser s’installer plus longtemps cette situation. Parce que nous refusons d’être, par notre silence et notre inaction, les complices de cette imposture, nous lançons cette initiative qui vise, non pas à opposer les Gabonais, mais à rassembler sans exclusive tous les citoyens qui ont à cœur de sauver notre pays du péril qui le menace», avait précisé le porte-parole du groupe des dix, l’honorable Maxime Minault Zima Ebeyard.
Au regard de l’agenda particulièrement chargé du président de la République, des chefs d’Etats qu’il devra entretenir sous peu, c’est toute l’opposition qui prend une douche froide.
MSR
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