Une récente photo du président de la république vient d’être publiée par plusieurs de ses proches collaborateurs à l’instar du Directeur Général de la Société Équatoriale des Mines (SEM) , Ismaël Ondias et le Ministre des transports et du tourisme , Justin Ndoundangoye. Comme on peut tous le voir il n’est pas sur un lit d’hôpital contrairement aux rumeurs que répandent ses détracteurs sur les réseaux sociaux. Toutefois aucune loi ne stipule que le président de la République doit rendre des comptes sur le moindre de ses mouvements.
La question sur la santé du président de la République demeure l’argument le plus utilisé par ses détracteurs. Tout ne tourne plus qu’autour de ses capacités à gérer le Gabon ou pas. En dépit des éléments qui confirment bel et bien qu’il est aux commandes, certains ne cessent de revenir sur le sujet comme pour exister médiatiquement. Quoiqu’il en soit, le travail n’a jamais cessé du coté de la présidence et le chef de l’État continue à respecter les programmes de son calendrier.
En effet, depuis son retour à Libreville où il suit sa convalescence, le Président de la République n’a cessé de multiplier les audiences avec ses homologues de la sous-région et même au-delà, sans oublier celles accordées aux diplomates et représentants résidents des organismes internationaux et autres bailleurs de fonds.
En dépit de son hyperactivité, ses détracteurs n’en démordaient toujours pas. Allant jusqu’à affirmer que celui qui est présenté comme locataire du palais du bord de mer n’est en réalité qu’un sosie et que les décisions prises en conseil de ministre ne seraient pas de son ressort.
Après que le pouvoir en place ait balayé du revers de la main ces thèses infondées et fumeuses, certains détracteurs sont passés à un autre refrain, celle de la vacance du pouvoir. Cette volonté, de démontrer à la face du monde que le Chef de l’Exécutif n’est plus en mesure d’assumer ses fonctions, en réalité témoigne des désirs inavoués de ces personnes qui souhaiteraient se présenter en cas d’élection anticipée.
Les mêmes avaient parié qu’Ali Bongo ne serait pas présent lors de la célébration du Gabon à la souveraineté internationale. Mais manque de bol, le numéro un gabonais dont la maladie a laissé clairement des stigmates s’est bel et bien prêté au rituel inhérent aux festivités du 59ème anniversaire de l’indépendance du Gabon le 17 août dernier.
Toutefois, si on ne cesse pas d’accorder de l’importance à ses rumeurs il est clair qu’elles seront pires, les unes toujours plus folles que les autres. La justification est devenue l’apanage des plus hautes autorités ce qui pourraient constituer un encouragement implicite pour les semeurs de troubles.
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