Sous l’impulsion du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon amorce un changement significatif dans sa gestion des services de santé et de la solidarité sociale. L’ouverture des Samu sociaux dans plusieurs départements du pays, couplée à la transformation des engagements bénévoles de 162 infirmiers et infirmières en emplois stables, est une réponse directe aux défis sociaux et économiques actuels.
Cette initiative révèle une politique publique ambitieuse, favorisant l’insertion professionnelle tout en renforçant un système de santé qui peine à répondre aux besoins de toutes les couches sociales.La création des Samu sociaux est d’abord une réponse directe à une demande sociale pressante : améliorer l’accès aux soins de santé pour les populations défavorisées, notamment dans les zones rurales et périurbaines. Ces structures jouent un rôle primordial en assurant un service d’urgence rapide et de qualité à ceux qui en ont le plus besoin, tout en assurant une couverture médicale de base aux plus vulnérables.Mais au-delà de l’aspect sanitaire, la politique du président Oligui Nguema marque un tournant en matière de justice sociale. En ouvrant ces établissements, il fait le choix d’un État qui se soucie de ses citoyens, même dans les endroits les plus reculés.
C’est une manière de réconcilier la politique et le peuple en offrant à chacun, indépendamment de sa situation géographique ou socio-économique, une réponse égale en matière de santé.La régularisation du statut des 162 infirmiers et infirmières bénévoles est un autre acte fort de cette réforme. En leur offrant des emplois stables, le gouvernement répond à une réalité souvent ignorée : celle des travailleurs sociaux exerçant dans des conditions précaires, malgré leur rôle indispensable. Cette mesure ne se limite pas à une simple formalisation du travail, mais constitue une reconnaissance du dévouement et de l’engagement de ces professionnels de santé. C’est aussi une manière de renforcer l’attractivité des métiers de la santé dans un contexte où le secteur souffre de pénuries de personnel qualifié.Cette initiative crée non seulement des emplois dans le secteur public, mais elle garantit également un service de qualité à travers un personnel soignant plus formé, mieux rémunéré et plus stable. En somme, cette politique d’insertion est une manière de restaurer la dignité professionnelle des travailleurs sociaux, souvent laissés dans l’ombre, tout en améliorant le service de santé.
L’action du président Oligui Nguema s’inscrit dans une vision politique plus large, celle d’une gouvernance pragmatique et humaniste. En combinant l’amélioration de l’accès aux soins avec la stabilisation de l’emploi dans le secteur de la santé, cette réforme illustre une gestion dynamique, qui prend en compte les réalités économiques et sociales du pays.Ce projet de politique sociale fait de la santé publique une priorité, et en cela, il constitue un modèle à suivre pour d’autres pays de la région, qui pourraient bénéficier d’une approche semblable, conciliant justice sociale et développement économique. Le Gabon, avec cette réforme, montre la voie d’une transformation structurelle en profondeur, un exemple de réconciliation entre gouvernance et équité sociale.
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