Au Gabon, le personnel de santé est en première ligne dans la lutte contre la crise sanitaire mondiale due à la propagation de la Covid-19. Et le CHU de Libreville n’est pas en reste. Dès l’ouverture du service de réanimation dédié aux patients atteints dudit virus, la structure s’est vue dotée de protection pour le personnel de santé. Ces précautions ont pour résultante un taux de contagion toujours à 0 dans le service de réanimation.
Le service de réanimation semble être outillé pour la situation sanitaire actuelle. On en veut pour preuve le taux de contagion évalué à 0, tant les dispositions nécessaires ont été prises dès l’ouverture dudit service. C’est un personnel de santé assermenté qui accueille les malades du Covid-19.
Le manque de connaissances pour les contaminés est un frein pour la lutte efficace contre la pandémie. Les idées reçues émanant des croyances populaires et les informations erronées qui pullulent sur la toile poussent certains à la négligence et d’autre à l’automédication. Dans tous les cas, plusieurs se sont rendus à l’hôpital après avoir observé une dégradation avancée de leur état de santé. En effet, l’arrivée trop tardive des patients de la Covid-19 peut s’avérer complexe pour la prise en charge des contaminés.
« Au départ c’était très difficile, on se posait plusieurs questions mais avec l’arrivée des psychologues nous avons mieux vécu la pandémie qui au final ne nous effraie plus vraiment. C’est avec beaucoup de professionnalisme, de compassion et d’empathie que nous travaillons », a confié une professionnelle de santé du CHUL.
Rappelons que le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a récemment rendu hommage aux professionnels de santé lors de son discours à la Nation du jeudi 21 mai 2020. Comme pour témoigner sa reconnaissance, il a également annoncé l’amélioration de leurs conditions de travail.
Satisfait du système sanitaire du pays, qu’il estime outillé pour faire face à cette pandémie, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, Ali Bongo Ondimba pense que celui-ci est dû « à la qualité des infrastructures et surtout des hommes et des femmes qui les font vivre».
Ces derniers, rappelle-t-il, font montre au quotidien de dévouement, de professionnalisme, d’abnégation au service des populations. D’où la reconnaissance, la gratitude et le respect porté à l’endroit des hommes et des femmes en blouse blanche par le n°1 du pays.
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