Après le premier mouvement qui en juillet et aout dernier avait fortement perturbé les affiliés de la CNAMGS, le SYMEFOGA remet le dossier sur la table et met les autorités face à leurs responsabilités : «Nous pensons que nous avons suffisamment supporté, nous n’en pouvons plus » a indiqué le DocteurMougougou, président du SYMEFOGA annonçant au passage retour de la galère pour des milliers de gabonais car les membres du syndicat dont il est membre ont en réponse à l’inertie du gouvernement et des responsables de la CNAMGS décidé de « la suspension des prestations de la CNAMGS sur l’étendue du territoire national ».
Selon le SYMEFOGA, leur décision serait la conséquence de l’attitude du gouvernement et des dirigeants de la CNAMGS qui au sortir de la première grève avaient fait un ensemble de promesses.
Mais à ce jour, aucune avancée majeure n’est constatée et les hôpitaux publics se « précarisent, les structures sont dans une insécurité sanitaire grandissante à l’origine de l’augmentation de la mortalité hospitalière». s’est indigné le Docteur Mougougou.
Mettant le Gouvernement face à sa responsabilité à travers le préavis de grève déposé sur la table du ministre de la santé, les médecins ont menacé d’entrer en grève générale illimitée le 26 avril au cas où la mesure portant décote des hauts revenus devenait effective le 25 avril et comme le précise bien Adrien Mougougou, « si le 25 avril, il y a un centime qui est retiré de nos soldes, nous rentrerons en grève générale illimitée ».
En somme la hache de guerre semble déterrée entre le gouvernement et le Symefoga.
Ismaël.O
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