Les habitants de la capitale gabonaise et ses environs sont soignés dans des structures sanitaires privées irrégulières. C’est la conclusion des travaux d’une commission chargée de l’examen de la situation des structures sanitaires privées qui s’est penchée sur celles des villes d’Akanda, Owendo et Libreville. Sur 121 de ces cliniques privées ou cabinets privés de soins, seuls 40 sont jugés aux normes, 85 seraient irrégulières et 15 devraient voir leurs portes fermées. Les usagers de cliniques privées de Libreville et ses environs courent un grave danger. C’est la conclusion de la commission mise en place par les autorités gabonaises pour faire la lumière sur ce secteur qui fourmille de scandales. La commission dirigée par le secrétaire général du ministère de la sSnté, Guy Patrick Obiang, a livré hier ses résultats au ministre. Ainsi sur les 121 structures recensées par les autorités, « Nous nous rendons compte que 81 structures sanitaires présentent des irrégularités et dont 15 qui nécessitent une fermeture provisoire ou immédiate », a déclaré hier le président de cette commission Guy Patrick Obiang. Si l’on s’en tient à ces chiffres, seules 40 de ces structures de la capitale seraient aux normes et 15 autres devraient être fermées provisoirement ou immédiatement. Ce qui en dit long sur les risques encourus par les gabonais en se rendant dans ces structures privées qui sont souvent plus proches des usagers que les établissements publics. Car rappelle M. Obiang, « Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de praticiens, beaucoup de professionnels de santé qui exercent dans le secteur privé sans une autorisation quelconque d’exercer ». Ce qui laisse planer de profonds doutes sur leur qualité à exercer la médecine. « Cela met en doute effectivement la véracité de leur diplômes », laissé entendre le président de la commission chargée de l’examen de la situation des structures sanitaires privées du ministère gabonais de la Santé. Une situation qui perdure dans le pays grâce à des complicités elles aussi émanant du même ministère de la Santé. Après les trois grandes villes de la capitale gabonaise, la commission s’attaquera aux structures de Port-Gentil et du reste du pays. Et les autorités gabonaises de promettre des sanctions. « Bien qu’il y ait eu d’autres initiatives qui sont allées dans ce sens et qui n’ont pas été suivies, certainement du fait des complicités en interne. Mais cette fois-ci, nous allons être très stricts », a promis la ministre de la Santé Denise Mekam’ne. Avec Info241 ]]>
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