Les données du ministère de l’Economie et de la Relance indiquent récemment une embellie concernant le secteur d’huilerie dans notre pays au titre du deuxième trimestre 2022 avec une production du régime de palme qui s’est établie à 208 372 tonnes contre 151 891 tonnes à la fin du premier trimestre de la même année. Toutefois les populations se plaignent toujours de la rareté de l’huile raffinée dans les boutiques à travers plusieurs localités du pays.
« Entre les deux premiers trimestres de l’année 2022, la récolte de régimes de palme a enregistré un relèvement de 37,2 % de son indice. Cette bonne orientation reste corrélée à l’accroissement des rendements des plantations de Mouila et Awala, notamment la montée en puissance des nouveaux espaces cultivés. En faisant la comparaison avec le deuxième trimestre 2021, la hausse est encore plus marquée (+46 %) », précisent les données du ministère de l’Economie et de la Relance.
Autorisées à n’en acheter que deux bouteilles par personne dans certains magasins, l’huile raffinée de la marque cuisin’or semble de plus en plus se faire désirer par les populations qui malgré tout expriment leur satisfecit du fait de sa disponibilité qui participe à la lutte contre la flambée des prix observée il y a encore quelques mois.
Il y a peu de temps encore la Direction gabonaise de la concurrence et de la consommation a mis en exergue les pratiques peu orthodoxes orchestrées volontairement par certains distributeurs qui faisaient dans la rétention du produit afin d’alimenter la flambée des prix. Les autorités gagneraient à accentuer ce contrôle.
Herton-séna Omoungou
Commentaires