Cette mesure a pour objectif de sauver cet organisme de securité sociale en proie à des tensions de trésorerie et comme elle l’indique : « Cette décision de ramener le paiement des pensions de retraite sur un rythme trimestriel plutôt que mensuel comme aujourd’hui n’est pas une option mais une obligation si nous voulons sauver la CNSS, dont les prévisions actuarielles prédisent une banqueroute d’ici deux à trois ans si nous ne prenons pas des décisions courageuses et audacieuses »
Pour rappel, les difficultés financières nées de la crise pétrolière ont conduit plusieurs entreprises à mettre la clé sous le paillasson.
Cette situation a eu pour conséquence la réduction drastique des réserves de la CNSS, qui aujourd’hui si elle continue à procéder comme elle le fait menant s’expose à une faillite.
A l’exception de la diminution des cotisations du fait de la faillite de certaines entreprises, la CNSS fait face à une dette colossale de l’Etat et d’autres entreprises de l’ordre de 400 milliards de FCFA.
Aussi, l’institution fait face à un gap trimestriel de 4 milliards de FCFA, précise un cadre de la CNSS.
En effet,actuellement, la CNSS encaisse 28 milliards de FCFA de cotisations par trimestre alors même qu’elle en dépense 32 milliards de FCFA, une situation intenable à terme.
C’est pourquoi la direction générale a décidé de rétablir le paiement des pensions suivant un rythme trimestriel.
Ce dispositif qui crée la colère de certains retraités n’est autre qu’une prescription de la loi N°6/75 de novembre 1975 portant code de sécurité sociale en République gabonaise et a pour but d’éviter une banqueroute à la CNSS.
A toutes fins utiles, rappelons que la décision de payer les pensions mensuellement avait été prise en 2014 par l’équipe dirigée à l’époque par le Docteur Désiré LASSEGUE et ce en dehors de tout cadre juridique.
Vivement alors que la sagesse anime les uns et les autres pour éviter à la fois des tensions sociales mais aussi la faillite de la Caisse
Ismaël.O
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