Séraphin Akure-Davain, en tant que nouveau ministre des questions d’eau et d’électricité au Gabon, se retrouve face à un défi colossal, surtout en ce qui concerne la gestion de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Cette entreprise, censée répondre aux besoins fondamentaux de la population, a montré une incapacité flagrante à fournir des services adéquats.
Les Gabonais souffrent quotidiennement de coupures d’électricité récurrentes et d’un accès limité à l’eau courante, des problèmes qui persistent malgré les promesses de réformes.La SEEG, qui devrait être le pilier de la gestion des ressources en électricité et en eau, a été critiquée pour son inefficacité chronique. Les efforts passés pour redresser la situation, tels que l’augmentation du budget de fonctionnement et le renouvellement du management, n’ont donné que des résultats décevants, laissant la population dans l’expectative. Les attentes sont donc très élevées, et le nouveau ministre doit faire face à une réalité où les besoins essentiels des citoyens ne sont toujours pas satisfaits.
Dans ce contexte, la question se pose : Séraphin Akure-Davain aura-t-il les moyens de redresser la barre dans une entreprise qui a accumulé tant de scandales financiers et d’échecs ? Sa capacité à agir sera mise à l’épreuve, surtout face à des structures de surveillance qui pourraient entraver son action. Le temps joue contre lui, et chaque minute compte pour apporter des solutions tangibles aux problèmes quotidiens des Gabonais.Il est impératif qu’il impose son style de leadership et fasse preuve d’ingéniosité pour relever ce défi. L’avenir de la SEEG et la satisfaction des Gabonais dépendent de sa détermination à transformer cette situation alarmante en une gestion plus efficace et transparente. Les citoyens espèrent des résultats concrets, mais la route s’annonce semée d’embûches face à l’énorme incapacité de la SEEG à répondre à leurs besoins fondamentaux.
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