Les jours passent et se ressemblent plus que jamais pour les habitants du Grand-Libreville et l’ensemble des localités des huit autres provinces du pays. En effet, les délestages intempestifs et systématiques d’électricité, et parfois de l’eau potable aux robinets de la Société d’énergie et d’eau du Gabon sont devenus légion. Les habitants de nombreuses localités n’ont cessé d’ériger de barricades sur la voie terrestre afin de dénoncer ces errances de dame SEEG.
Dans le Grand Libreville, les habitants des quartiers de Nzeng Ayong, Mindoubé et autres, viennent de vivre deux jours difficiles sans électricité quasiment. Une situation difficile pour ces quartiers populaires qui sont pour la plupart déjà privés d’eau potable aux robinets. «Nous en avons marre de ces coupures d’électricité qui n’en finissent pas. Nous souffrons chaque jour ici et ceux qui ont des activités qui fonctionnent avec le courant perdent leurs marchandises, d’autres perdent leurs appareils. La SEEG nous fait passer des moments difficiles sans électricité ni eau », a pesté un habitant de Dragages. Dans ce quartier de Nzeng Ayong, l’électricité couper le mardi 30 Avril à 20h n’a été rétabli que le Mercredi 1er Mai aux environs de 18h.
Ce jour d’ailleurs où les agents de la SEEG ont été hués lors du défilé de la fête du travail à cause des coupures qui fatiguent les familles Gabonaises et les entreprises. Il revient au gouvernement de la Transition et au CTRI d’apporter une réponse concrète à cette situation que vivent les populations dans les quartiers et les différentes localités de notre pays.
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