Le maire de Dakar, Khalifah Sall, donc le dossier se trouvait en appel après sa condamnation à cinq ans de prison ferme et 5 millions de francs CFA d’amende pour escroquerie sur deniers publics a vu sa peine être confirmée le tribunal cette mi-journée de jeudi 30 août.
C’est désormais un peu plus claire que les chances de participer à la présidentielle pour le maire de Dakar se réduisent. Mais tous les recours devant la justice ne sont pas épuisés pour autant. Sa défense va désormais se pourvoir en cassation.
Mais même si ce verdict était prévisible, il reste tout du même un coup dur pour les proches du maire de Dakar, venus au tribunal bien moins nombreux que d’habitude. D’ailleurs Khalifa Sall n’était pas présent dans la salle d’audience.
Quelques-uns de ses avocats avaient fait le déplacement mais ils ne portaient pas leur robe en guise de protestation. Ils estiment que ce procès en appel est une mascarade, une mascarade destinée à écarter Khalifa Sall de l’élection présidentielle.
Il y a quand même une bonne nouvelle dans ce verdict en appel, c’est du côté de l’Etat sénégalais. La Cour a jugé recevable sa constitution en tant que partie civile et réclame de fait 1,830 milliard de francs CFA de dommages et intérêts, que doivent payer collectivement Khalifa Sall et deux de ses coaccusés.
Il reste désormais un dernier recours juridique et c’est celui du recours en cassation. Khalifa Sall veut désormais gagner du temps avant une condamnation définitive, ce qui l’exclurait définitivement de la course à la présidentielle.
Rappelons que le maire de Dakar Khalifa Sall s’était déclaré candidat le 26 juillet dernier pour la prochaine élection présidentielle.
Aura-t-il la chance d’affronter le président actuel Macky Sall accusé par les proches du maire de vouloir tout faire pour l’écarter de la course vers la présidence ? la justice seule détient la réponse.
Pablo Guissamba
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