Il ne se passe pas un jour sans que les internautes Gabonais ne soient confrontés à un scandale de nature sexuelle sur les réseaux sociaux. Le phénomène est tellement devenu fréquent qu’il n’émeut plus personne et tant à être banalisé, la nudité des pères et mères de familles avec.
L’indignation s’il y en a, ne dure que le temps de quelques publications Facebook et de quelques commentaires. Cette nouvelle forme de violence tant progressivement à intégrer nos mœurs et s’accepte facilement au sein des jeunes générations.
Bien plus que le seul phénomène des vidéos qui définit au fond une sextape, le phénomène se développe aussi sous forme de photographies à caractère sexuel. une sextape, en effet est une vidéo érotique ou pornographique amateure destinée à un visionnage privé. Le véritable problème se trouve dans ce que ces vidéos se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Une histoire qui commence au Gabon dans les années 2007, 2008, avec la généralisation des téléphones dernière génération. Au début des années 2016, 2017, le phénomène d’amplifie avec la généralisation des réseaux sociaux et de sites pornographiques spécialisés.
C’est un phénomène grandissant qui touche l’ensemble des couches professionnelles de la société gabonaise. Des artistes aux responsables militaires, en passant par des magistrats et par des hommes politiques de l’opposition comme de la majorité. Certes le phénomène touche tout le monde, mais les faits sont souvent plus graves lorsqu’il s’agit des personnes connues dans la société gabonaise.
Si chez les femmes, elles se font “vidéographier” volontairement dans l’objectif de partager ces moments intimes avec leurs partenaires mal. Les hommes sont en majorité piégés par des réseaux organisés d’escroquerie, lorsqu’ils ne sont pas piégés par des jeunes filles. Des réseaux en bande organisée qui jadis se situaient dans des pays d’Afrique de l’ouest, se sont progressivement importés au Gabon.
C’est ainsi que chaque jour “il y a un nouveau dossier”. Des sujets de mœurs qui font souvent le bonheur et des médias et des réseaux sociaux.
Mais au vu de l’ampleur du phénomène, le législateur doit durcir la nature des lois protégeant la nudité des personnes sur les réseaux sociaux. Ainsi que les sanctions contre les auteurs de ces actes qui tendent à la déperdition des générations avenirs. Dans ce sens, il est temps de saluer la batterie de lois pénales prises dernièrement au parlement visant à protéger les conversations privées entre des personnes.
Aussi, le gouvernement et la société civile gabonaises doivent prendre le développement du phénomène au sérieux en développant de politiques publiques et des campagnes de sensibilisation de lutte contre ce fléau social.
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