«Le chômage, un danger pour la cohésion et la stabilité sociale». Tel était le thème central des réflexions menées par le Mouvement National des Chômeurs du Gabon.
L’association des chômeurs souhaite que tous les sans-emploi les rejoignent afin de mieux défendre leurs droits mais aussi de devenir une véritable force de propositions auprès des hautes autorités.
Le chômage prend des proportions inquiétantes au Gabon. Le marché de l’emploi est devenu de plus en plus étroit c’est pourquoi le MNCG initie des conférences débats, des rencontres sur le terrain, pour sensibiliser la jeunesse afin d’inverser la tendance de ce phénomène social. « Notre combat aujourd’hui, c’est de laisser aux générations futures un taux de chômage à moins de 10% avant 2025 au lieu de 32% comme dans le cas actuel ». Affirme le bureau MNCG.
Le secrétaire général du MNCG, Yannick Joël Nguema Ellang, a déploré le fait que la Fonction publique n’a plus lancé des recrutements depuis sept 7 ans. « Cette décision des gels de recrutement, nous l’avons accepté malgré nous. Nous devons soutenir le gouvernement en difficulté mais en refusant d’être complice de la mauvaise gouvernance dont il est responsable », a-t-il regretté.
Malgré les mesures d’austérité prise par le gouvernement, le mouvement national des chômeurs du Gabon s’est dit favorable pour la mise en place d’une commission d’audit de la main-d’œuvre étrangère dans le secteur privé et ce en vue de trouver des solutions à la situation de précarité qui frappe les populations et surtout la jeunesse.
Aubin.
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