Le Ministre des mines, de l’énergie et des ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba a récemment reçu dans son cabinet, le Directeur Général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Bernard Gervais De Souza, qui était accompagné pour l’occasion de son Directeur Général Adjoint chargé de l’Administration Générale et de sa Directrice des Ressources Humaines.
Il s’agissait pour le Ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques, de s’enquérir des motifs de la grève annoncée au sein de cette société et de s’assurer des dispositions prises par la Direction Générale afin d’éviter de perturber le service aux usagers. Marquant son étonnement vis-à-vis de l’appel à la grève lancé par un des syndicats, et fustigeant sur la forme comme sur le fond les motifs évoqués, le Directeur Général a rappelé à la tutelle, les efforts effectués pour améliorer la perception que les usagers se font du travail de la SEEG.
Bernard Gervais de Souza a renouvelé au Ministre, ses prédispositions au dialogue social et son incompréhension sur un appel à la grève alors que selon la direction générale, aucun préavis de grève ne permet d’acter de la fin des discussions avec les partenaires sociaux. Au vu de ce qui précède, Tony Ondo Mba a invité la Direction Générale à œuvrer pour un retour rapide à la sérénité. Et à continuer à privilégier le service aux usagers, les intérêts réels des agents et ceux de la société dans le strict respect par les parties des dispositions légales en vigueur.
Rappelons que ce mouvement de grève fait suite au préavis déposé le 21 juin dernier à la direction générale dont les points de revendication étaient notamment la régularisation totale par la CNSS de la situation des retraités SEEG. La poursuite judiciaire de toute personne portant atteinte à l’intégrité physique d’un agent SEEG en plein exercice de ses fonctions. L’audit des comptes de la période de réquisition. En enfin, le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019.
« Les résultats publiés le 8 octobre 2019, expliquent à suffisance les raisons du refus par la direction générale de respecter les termes de référence relatif à l’audit des comptes de la période de réquisition, au seul motif que la période à auditer ne pourrait s’étendre jusqu’au 30 juin. Or, la demande d’étendre la période à auditer au 30 juin 2019 vient de ce que les comptes de l’exercice 2018 ont continué à subir des traitements tout au long du 1er semestre 2019 », a expliqué le syndicat national des travailleurs du secteur de l’Eau et de l’électricité (SYNTEE+).
FGM
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