Confronté à des difficultés financières et matérielles depuis plusieurs années déjà, la Société Gabonaise de Transport (Sogatra) est sur le point de mettre la clé sous la porte.
En effet, lors d’une Assemblée Générale qui avait pour but de faire le point sur la situation difficile que traverse cette entreprise publique depuis plusieurs années, les actionnaires ont déclaré que sogatra pourrait cesser ses activités, si l’Etat n’intervient pas rapidement.
Les sources ont indiqué que les raisons de cette liquidation sont nombreuses.
Selon les informations, la société a accumulé pour près de 16 milliards de dettes sociales (cotisations CNSS et CNAMGS), une dette fournisseur de 1,5 milliards FCFA et était en situation de retard de payement de salaires quasi systématique.
A cela s’ajoute un Chiffre d’Affaire annuel de 400 millions de FCFA (recettes propres générées) pour une masse salariale mensuelle de 386 millions de FCFA.
À noter que la société compte en son sein 858 agents sur un total de 254 bus pour 36 bus actuellement en circulation.
Concernant la subvention annuelle, elle était à près de 4,2 milliards, une somme exclusivement absorbée par les salaires.
Pour faire face à cette situation de la société qui s’est aggravée avec l’arrivée, il y’a quelques temps, de la société trans’urb, le ministre des transports a indiqué qu’il faudrait réduire de manière drastique les effectifs, revoir les modalités de la gouvernance et revoir l’organigramme qui est pléthorique.
Pour sauver cette entreprise qui assure une mission de service public et soulage quelque peu les populations quant aux difficultés qu’elles rencontrent en matière de transport les dés sont donc lancés vers l’Etat.
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