À l’occasion de la tenue du Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, les 05 et 06 février dernier, dont tous les dirigeants africains des pays membres de l’organisation, à l’instar du Gabon se sont réunis, Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier Ministre du Gabon, représentant le Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, a pu réitérer l’engagement du Gabon à mettre à profit sa présence et son statut au sein de l’ONU (2022-2023), pour porter la voix de l’Afrique à l’international.
Surtout en ce qui concerne les sujets tels que la récurrence des Coups d’État, la pandémie de la COVID19, la situation d’Israël, la crise alimentaire et sécuritaire dont de nombreux pays africains également. Un 35ème Sommet des Chefs d’État et de gouvernements qui a été marqué par la passation de charges entre Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice sortant de l’UA et Macky Sall, Président de la République du Sénégal. Ce dernier aura la lourde tâche pendant cette année, de trancher le statut d’observateur réclamé par Israël.
Mahamat Faki Moussa, Président de la Commission de l’UA, a établi un lien entre l’omniprésence du terrorisme et les changements anticonstitutionnels dans plusieurs pays à travers certaines régions africaines. Le Gabon assurant actuellement un mandat à la Présidence du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies, chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale et statuant en tant que Membre non-permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2022-2023, apparaît de facto grace à la politique du Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, comme le porte étendard de l’Union Africaine au sein de l’organisation internationale.
Herton-Sena OMOUNGOU
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