Samson Ngomo et Aubert Ndjila, respectivement nommés en qualité de président du Conseil d’administration et Directeur général de la Société de transformation agricole et développement rural (SOTRADER), ont visiblement du gros pain sur la planche. En effet, SOTRADER Cultures Vivrières S.A dont le capital est entièrement détenu par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et SOTRADER GRAINE est plus que jamais mal en point.
Sauf que concernant SOTRADER Cultures Vivrières S.A, elle a toujours fait face au refus du Comité de pilotage du Programme GRAINE « d’acter le transfert de la maîtrise d’œuvre du programme à la SOTRADER Cultures Vivrières » indique un rapport détaillé de l’une des dernières réunions dudit comité de pilotage. Les sites agricoles de Ntoum, Motobo, Ndendé, Tchibanga, Makokou, Koulamoutou et Amvam semblent être devenus fantomatiques. Destiné à participer à l’autosuffisance alimentaire au Gabon, la société aura lourdement échoué malgré certains projets tel que les marchés graines.
D’ailleurs, l’on a quelques mois découvert des détournements des machines, des engins et autres destinés pourtant au projet Graine. Pour preuve, le Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima a effectué une visite sur le site de la Société Gabonaise de Transformation Agricole et Développement Rural (Sotrader), situé à environ 40 kilomètres de Libreville. Cette descente de terrain intervient dans un contexte où le site est estimé à 100 ha, établi il y a une décennie, et se trouve dans un état de délabrement très avancé.
«J’ai effectué une visite inopinée sur le site de la SOTRADER Société de transformation agricole et de développement rural, situé à Ntoum à 40 km de Libreville», a écrit Raymond Ndong Sima, premier ministre du gouvernement de Transition. Doit-on déclencher un audit concernant cette société et le projet Graine? Il revient au CTRI d’en décider.
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