C’est à l’occasion d’un point de presse tenu ce lundi 19 Août que pour la première fois depuis la découverte du réseau mafieu qui existe au sein de la SEEG concernant une SEEG bis, que le syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité( Syntee+) a pris la parole. En effet, par la voix de son porte-parole, Eric Josue Bouanga Moussavou, la plateforme syndicale a tenu à féliciter la direction générale de la société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), et les éléments du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), tout en invitant la main de la justice à ne pas trembler.
Engluée dans une situation presque au bord du précipice, la SEEG ne sait plus où mettre la tête depuis quelques années déjà. La nomination des agents par le CTRI aura donc permis la levier de bouclier avec la découverte de ce vaste réseau de malfaiteurs qui se sucraient sur le dos de dame SEEG. C’est pourquoi « le Syntee+, conformément à l’objectif de la reconstruction des institutions et de la société gabonaise bien lancée par le Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions ( CTRI), sensibilise à nouveau l’ensemble du personnel de la SEEG d’abandonner, dans l’exercice de leurs fonctions, toute pratique qui mettrait en mal notre grande et belle entreprise. De même, le Syntee+ appelle la justice gabonaise à prendre ses responsabilités vis-à-vis de toutes les personnes physiques et morales reconnues coupables au terme des enquêtes», a déclaré Eric Josue Bouanga Moussavou.
Ce vaste réseau de vente illicite de crédit EDAN a été découvert par les éléments du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions( CTRI), en détachement à la SEEG. C’est à juste titre que la plateforme syndicale demande à ce que la main de la justice gabonaise ne tremble pas afin de punir de façon exemplaire tout haut cadre ou agent qui se serait rendu coupable ou complice de cette grave supercherie qui a coûté des centaines de millions chaque mois à dame SEEG. Par ailleurs le Syntee+ a tenu à encourager la direction générale actuelle et à féliciter les efforts de redressement entrepris par le CTRI pour sauver la SEEG d’une noyade certaine.
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