Ce qui arrive au sport, et surtout au football gabonais, aujourd’hui, est d’abord de la faute des présidents de clubs, et responsables de LINAF (Ligue Nationale de Football).
Personne n’a réfléchi à sortir de la dépendance financière de l’État lorsque l’argent coulait à flot.
La Fédération, elle, s’était volontairement mise en retrait afin d’éviter les conflits d’intérêts.
Ces dernière années, seul Alain-Claude Bilie By Nze a réussi à conclure un PPP, sur deux ans, avec Gabon Oil.
La mégalomanie, l’absence de projection, d’anticipation et modernisation ont été fatales à ce football local, actuellement sous assistance respiratoire (Cf. COVID-19).
”Tout a commencé à sombrer lorsque Liban Soleman est sorti du projet, et a enlevé son corps avec des espagnols, après que Birinda se soit fait doubler par ceux qu’il engraissait autrefois. C’est-à-dire les présidents de clubs qui font la pluie et le beau temps; Qui ne rendent des comptes à personnes…”, m’a confié un ancien membre de la Ligue Nationale de Football.
« Ali Bongo est peut-être fatigué de financer des cancres » a-t-il renchéri. Ma question, en quoi est-ce si difficile de trouver un modèle économique, un montage financier qui déresponsabiliserait financièrement l’État gabonais dans cette affaire ?
Les niches existent. C’est simple, très simple même. Le gouvernement ne redeviendrait qu’un simple partenaire.
Post de Freddhy Koula, 25/02/2022
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