Depuis l’accident dont il a été victime le 24 octobre dernier en Arabie-saoudite, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba suit sa convalescence à l’abri des regards auprès des siens et de quelques collaborateurs. Une poignée de personnes, tapis dans l’ombre reproche à la Première dame d’embrigader son époux, au point de rompre tout contact avec certains proches dont les membres de sa famille.
Depuis l’annonce de la maladie d’Ali Bongo Ondimba, quelques individus de son entourage immédiat, voient son état diminué comme l’occasion rêvée de s’en mettre plein les panses. A cet effet, des personnes mal intentionnées veulent profiter de son état maladif à des fins personnelles. Malheureusement pour ces profito-situationnistes, Sylvia Bongo Ondimba, épouse dévouée veille scrupuleusement à ce que ce dernier suive sa convalescence en toute quiétude comme le recommande les médecins.
Première dame engagée…
En effet, l’engagement de la Première dame que ce soit auprès de son compagnon ou des populations n’est plus à démontrer. Plusieurs réalisations, tant sur le plan local qu’international n’aurait pas vu le jour sans la détermination et l’abnégation de cette dernière. L’une de ses plus grandes réussites sur le plan local est sans risque de se tromper la création de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (Fsbo) en 2011.
Le rôle de la Fsbo est de soutenir l’action du gouvernement en venant en aide au plus démunis. Cela passe par un appui considérable aux secteurs clés tels que l’éducation et la santé, des éléments indispensables pour tous les pays qui aspirent à l’émergence. L’action de ladite fondation s’articule autour d’un triptyque qui est l’initiative pour les jeunes, ensuite des femmes, enfin la solidarité.
En chiffre pour ce qui est des jeunes, c’est un peu plus de 646 mineurs incarcérés qui ont bénéficié d’un suivi scolaire, 29 jeunes se sont vus offerts la bourse Ozavino et des jeunes de la rue ont reçu pas moins de 75896 repas. Tandis que, pour les femmes il s’agit de 56 623 femmes qui ont été dépistées contre le cancer. Sur le plan social, c’est près de 1038 équipements de mobilité qui fût distribués, s’agissant du cancer 360 000 personnes ont été sensibilisées, sans oublier qu’une distribution de 69310 moustiquaires imprégnées a été faite.
Une cabale de vindicatifs…
La cabale ouverte contre la native de Paris, a débuté il y a peu de temps. Elle prend racine lors des réunions tenues chez le patriarche de la famille maternelle, Jean Boniface Assélé, frère aîné de Marie Joséphine Kama Dabany, génitrice du numéro un gabonais. Ces réunions avaient pour objet, selon certaines indiscrétions, l’éloignement flagrant entre le président de la République et sa famille élargie. Suite à cet état de fait, ladite famille a entrepris une descente au domicile privé du Chef de l’État et de son épouse, sis à la Sablière,au prétexte fallacieux qu’il « souhaite voir leur fils ». Dommage pour elle, elle a été refoulée.
En effet, le « clan Assélé », conduit par Jean Boniface Asselé, Idriss-Ngari, Sénateur Ombouma, Cécilia Ndjave Ndjoye et bien d’autres membres de la famille avait pour objectif de voir « leur fils », histoire de traiter de quelques faits qu’ils estiment anormaux, entre autres, l’éviction de Nicole Assélé à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Cet affront est selon eux la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ouvrant ainsi la porte à des hostilités d’attaques dont la première dame est victime par médias interposés.
Cependant, l’erreur de cette dernière est de tenter de mettre fin à des habitudes moyenâgeuses datant d’une autre époque et qui ont été la source de l’énorme richesse cumulée par des tierces-personnes. Désormais, il ne suffira plus de venir à la Présidence et au domicile familial pour espérer avoir un peu d’argent ou pour négocier un poste. Ces pratiques sont révolues. Etre membre aujourd’hui de la famille présidentielle n’est plus un passe-droit. La situation financière que traverse le Gabon est l’affaire de tous et il est plus qu’important que chacun soit conscient de cette réalité.
Mebang de Ndjokaye
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