Les librevillois semblent ne plus savoir à quel saint se vouer au regard du bras de fer que les usagers du transport urbain ont entamé depuis quelques semaines d’avec les taximen. En effet, quoique les mesures restrictives liées à la Covid-19 eussent été levées par les plus hautes autorités du pays, l’on constate pourtant que certains taximen continuent de se payer le luxe ”de maintenir soit d’augmenter” les tarifs de transport pratiqués pendant la période de restriction sanitaire. Même les tarifs de transports pour certains Point kilométriques à faible distance n’ont connu aucune baisse.
Rio Gare routière à 200 francs CFA au lieu de 100 francs comme avant la Covid19 ; Gare routière- CHU de Libreville à 200f ; pk8- pk12 à 200f; Uob-derrière la prison à 200f; Pk12 -Pk5 à 500 francs même l’arrêt ; Delta- charbonnages à 500 francs; Échangeur Nzeng ayong – Awoungou à 800 francs ; c’est à croire que les taximen sont au-dessus des autorités compétentes.
Toutefois, ces derniers pour justifier ces tarifs, pointent du doigt l’augmentation du prix de la vignette au niveau de la mairie centrale de Libreville et le rackettage dont ils seraient constamment victimes de la part de certains agents multirécidivistes.
Face donc à une situation dont on enregistre actuellement des bagarres entre les chauffeurs de taxis et les clients, il faudrait rapidement que les autorités du ministère des transports prennent réellement des mesures concrètes avant que n’advienne le pire.
Herton-séna OMOUNGOU
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