Le corps sans vie du jeune Bryan Maganga Mounguengui qui avait disparu dans les eaux du fleuve Nyanga depuis le 28 janvier dernier, a finalement refait surface.
Les sources indiquent que le jeune homme qui vivait au quartier Batsiengui à Tchibanga avec sa mère est allé rendre visite à sa tante. Constatant l’absence de celle-ci, il décide alors d’aller prendre un bain au fleuve Nyanga. Arrivé sur les lieux, il trouve des enfants dont l’âge varie entre 8 et 13 ans. Tous ensemble décident de jouer à un jeu qui consiste à lancer le ballon au large, à le rattraper ensuite et le ramener enfin sur la rive au sein du groupe.
Ne sachant pas nager, Bryan Maganga a voulu garder son honneur devant les autres jeunes garçons moins âge que lui. Pour se faire, il décide de participer au jeu. Son tour arrivé, il plonge et malheureusement, il ne remonta plus.
Voyant qu’il mettait du temps à remonter les camarades de jeux ont tout de suite alerté un membre de la famille et les personnes aux alentours. Ces derniers se sont rendus sur les lieux accompagnés du substitut du procureur de la République et des éléments de la police judiciaire pour entamer des recherches qui n’ont pas permis de sauver ou de retrouver tout de suite le jeune garçon. Ce n’est que le lendemain que le corps sans vie de Bryan est remonté à la surface, ce qui a permis aux agents de le repêcher.
Les examens effectués sur le cadavre n’ont révélés aucune trace de violences mettant en avant une mort naturelle. Grâce aux conclusions des enquêteurs et du médecin légiste, les autres baigneurs qui étaient déjà en garde à vue ont été relâchés.
Ce fait n’est pas le premier du genre à Tchibanga, nous nous souvenons encore du jeune NZAO qui avait également trouver la mort lors d’une baignade à la NYANGA en septembre 2020.
Pour éviter un nouveau drame de ce genre, les autorités devraient songer à mettre en place sur certains lieux de baignades à l’intérieur du pays, une brigade nautique. Ce qui pourrait certainement permettre de réduire le nombre de décès par noyade enregistré chaque année dans notre pays.
Emmanuelle ANGUE
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