Le coup d’Etat manqué du 7 janvier 2019 dernier a suscité la réaction de plusieurs personnalités publiques, pays et instances internationales. La communauté internationale a dénoncé avec la dernière énergie la volonté des putschistes à prendre le pouvoir par la force. Les avis ne sont aucunement mitigés, L’ONU, UA, UE, la Turquie, l’Egypte, le Burundi et bien d’autres ont condamné des actes anticonstitutionnels. Le ministère turc des Affaires étrangères a condamné, dans un communiqué écrit, la tentative de coup d’Etat qui s’est produite lundi matin au Gabon : « La Turquie s’oppose à toute tentative visant à modifier illégalement les gouvernements élus » précise le texte. « L’Union africaine (UA) condamne fermement la tentative de coup d’Etat militaire au Gabon. Je réaffirme le rejet total par l’UA de tout changement inconstitutionnel de pouvoir », a tweeté M. Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA. L’homme à la tète du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces du Burundi, Pierre Nkurunziza s’inscrit également dans la dénonciation «j’ai suivi de près la tentative de coup d’Etat au Gabon et félicite les forces loyalistes qui ont vite rétabli l’ordre. J’encourage mon frère ABO et le peuple gabonais durant cette épreuve. Le Burundi condamne cette démarche antidémocratique». Le ministère des Relations internationales et de la coopération d’Afrique du Sud, a déclaré, dans un communiqué publié mardi, que Pretoria a pris acte de la tentative de putsch et condamné cet acte avec la plus grande fermeté. « L’Afrique du Sud condamne avec la plus grande fermeté la tentative de coup d’Etat visant à renverser le gouvernement démocratiquement élu de la République du Gabon. A cet égard, l’Afrique du Sud réaffirme le principe de l’Union africaine selon lequel tout changement anticonstitutionnel de pouvoir doit être totalement rejeté », a déclaré le ministre. La France a également condamné la tentative du coup d’Etat au Gabon, et appelle au “strict respect” de la Constitution : « Nous condamnons toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel. La stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Le président en exercice de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC), Idriss Déby Itno, s’est exprimé dans un communiqué. Il dénonce la tentative de Putsch : « En tant que président en exercice de la CEMAC, je condamne fermement cette action et rappelle que tout changement anticonstitutionnel ou toute prise de pouvoir par les armes constitue une aberration et une violation des principes fondateurs de l’Union africaine. Je salue la prompte réaction des loyales forces de défenses et de sécurité qui ont mis en échec cette visée subversive », a déclaré Déby. L’Égypte n’est pas en reste, elle a aussi condamné, dans les termes les plus fermes, la tentative de coup d’État qui a eu lieu lundi dernier au Gabon, Un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères a affirmé que l’Egypte est » aux côtés de l’autorité légitime du Gabon, conformément aux principes de l’Union africaine ». Si le coup d’Etat manqué au Gabon est vivement critiqué par la communauté internationale, il n’en demeure pas moins vrai que la situation qui prévaut également dans le pays est inquiétante. L’absence du chef de l’Etat depuis le 24 octobre 2018 ne rassure pas tous les compatriotes qui s’interrogent sur la gestion actuelle du pays. Mengue]]>
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