Le ministre sortant de l’énergie, et des ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba, est actuellement entre les mains de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2). Il semblerait qu’il soit au cœur d’une affaire de coup d’Etat manqué en plus de détournement de deniers publics.
Après avoir été activement recherché par les agents du B2, après son éviction du ministère de l’énergie, et des ressources hydrauliques dont il avait la charge, Tony Ondo Mba, a finalement été rattrapé et arrêté par ladite direction. Ce dernier serait mêlé à une tentative de coup d’Etat a-t-on appris de sources concordantes.
En effet, selon nos confrères de Gabonreview et de Lalibreville, le leader du Rassemblement pour la Restauration des Valeurs (RV) aurait porté atteinte à la sûreté de l’Etat. Il aurait en sa possession des preuves de l’inculpation de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga dans une tentative de coup d’Etat. D’où la forte présence des agents du B2, qui ont été rejoints par le procureur adjoint, près le tribunal de première instance de Libreville, à son domicile sis à Angondjé dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda, depuis son éviction le 02 décembre du gouvernement.
De mémoire, démis de ses fonctions de ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, le natif de Bitam, proche de l’ex-directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga, a été cité dans le détournement des 85 milliards de la Gabon Oil Company (GOC) dans le cadre de l’opération anti-corruption en cours au Gabon.
Comme si cela ne suffisait pas, pour que sa chute soit complète, l’ex ministre serait impliqué dans une grave affaire portant atteinte à la sûreté de l’Etat. A la tête de ce vaste complot visant à renverser le régime, ne se trouverait ni plus ni moins que Brice Laccruche Alihanga son mentor de toujours.
Outre l’arrestation de Tony Ondo Mba, il faut également noter que dans la même foulée, la compagne de ce dernier, ses deux frères, son cousin ainsi que le gardien du domicile ont été emmenés par les éléments de la Police judiciaire, conduits par le procureur adjoint. A ceux qui ont considéré cette arrestation comme arbitraire, il faut indiquer que, le député de Bitam n’est pas couvert par l’immunité parlementaire car il ne siège pas encore à l’assemblée nationale.
FGM
Commentaires