Depuis plusieurs jours, des vidéos relayées à travers les réseaux sociaux mettent en scène une compatriote du nom de Mireille Kalebouga qui dormirait à la belle étoile, après qu’une autre compatriote s’est introduite dans son logement de la cité Alhambra pour y résider avec ses trois (3) enfants. Selon les personnes en charge de ce dossiers, ces informations sont erronées.
Ces allégations fallacieuses devenues virales sont de nature
à tronquer les faits tels qu’ils se sont déroulés aux fins de manipuler l’opinion, a-t-on appris ce jour d’un communiqué du Centre Technique de l’Habitat (CTH).
Voici le communiqué :
L’opération « vipère » lancée le 02 septembre 2019 par le ministère de l’Habitat avait permis au Centre Technique de l’Habitat (CTH) de découvrir que depuis 2016, madame Mireille Kalebouga jouissait injustement et illégalement de trois (3) logements qu’elle sous-louait à d’autres compatriotes en détresse contre des espèces sonantes et trébuchantes. Une situation qui aurait dû lui coûter la perte de l’ensemble des trois logements, conformément à l’article 8 du contrat de bail qui lie chaque locataire au CTH.
Cet article 8 stipule que : « Le locataire s’engage à ne pas sous-louer ou céder don bail à des tiers, pour quelque cause que ce soit, sous peine de résiliation de plein droit, du contrat par le bailleur. »
Face à la trop grande demande en logements sociaux et dans le souci de ne léser aucun compatriote, le CTH avait décidé d’attribuer deux (2) des trois (3) logements à chacun des locataires de madame Kalebouga. Elle héritera, elle-même, d’un (1) seul logement bien que n’ayant pas respecté la procédure lors du recensement initié pour le compte de l’opération « vipère » et que n’ayant pas régulièrement reversé son loyer auprès des services dédiés.
A ce jour, madame Mireille Kalebouga n’a jamais elle-même habité dans son logement. Elle continuait de le sous-louer à des tiers, au mépris des
dispositions du contrat de bail. Madame Prudence Ndzinga, la dernière compatriote à qui elle sous-louait le logement pour un loyer mensuel de cent cinquante-mille (150.000) FCFA, l’avait libéré depuis plusieurs mois. Le logement est ainsi resté vide. Ni madame Kalebouga, ni aucun membre de sa
famille n’y résidaient.
Entre-temps, Euphrasie Ndaghuy, une autre compatriote mère de trois (3) enfants en bas âges qui avait introduit un dossier de demande de logement social auprès de nos services s’y est installée de son propre chef, après avoir constaté qu’il est inhabité. Elle en informera, elle-même, le CTH aussitôt. En guise de contestation et non sans avoir tenté, à plusieurs reprises, de déloger la nouvelle occupante, madame Kalebouga a décidé de quitter la
résidence habituelle pour élire domicile devant le logement querellé.
Si le Centre Technique de l’Habitat n’encourage pas l’occupation anarchique des logements de la cité Alhambra, il rappelle cependant son devoir de
protéger et d’aider les gabonais économiquement faibles à se loger décemment, conformément aux Très Hautes Instructions du président de la République, chef de l’Etat, Son Excellence Ali bongo Ondimba. Dans ce droit fil, le CTH examine actuellement la procédure de régularisation de madame Euphrasie Ndaghuy, d’une part et étudie le cas de madame Mireille Kalebouga dans l’optique de lui attribuer un autre logement parmi les deux-cent-soixante-quinze (275) recensés dans le cadre de l’opération « vipère », d’autre part.
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