Depuis quelques temps, l’information selon laquelle un officier de police aurait abattu un braqueur qui aurait tenté de déposséder une vielle dame de son sac à main circule sur les réseaux sociaux. Seulement, cette information diffusée par le média en ligne, “Gabon média time”, ne serait en fait qu’une “fake new”.
Selon la préfecture de police de Libreville, aucun jeune braqueur de 15 ans n’aurait reçu une balle de la part d’un agent des forces de l’ordre. Cette histoire aurait été inventée pour susciter des vives réactions sur la toile.
En effet, suite à la publication sur les réseaux sociaux intitulée “Gabon: un braqueur abattu à plein ciel”, la police nationale, déjà moins appréciée des populations, a vu son image entachée d’avantage. Voulant se rassurer et tirer cette histoire au clair, la préfecture de police de Libreville a dépêché une équipe d’enquêteurs sur le terrain, notamment sur le prétendu lieu du drame, au quartier plein ciel. Après investigations, cette histoire s’est révélée fausse. Aucun coup de feu n’a été tiré dans les parages, aucun enfant de 15 ans n’a été déclaré mort par balle, aucune trace dudit meurtre.
Après une descente au quartier plein ciel pour avoir l’information exacte, notre rédaction a pu récolter des témoignages qui viennent une fois de plus conforter l’idée selon laquelle les gabonais ont été trompés par une fausse information.
En effet, selon les témoignages recueillis, les habitants de plein-ciel et ses environs disent ne jamais avoir eu vent de cette histoire << J’ai été surpris de voir l’information sur les réseaux sociaux, alors que ici au quartier personne n’est au courant de ça>> a confié un riverain à la rédaction avant de poursuivre << ça m’étonne qu’un problème de chez nous, saute tous les pointus d’ici pour aller se retrouver sur Facebook.>>
Toutefois aucune réponse n’a été donnée depuis lors par le média concerné qui juge très certainement puéril ce genre d’accusation. Et si c’était le cas, pourquoi depuis lors aucune plainte n’a été déposée pour stopper les diffamations qui dans une mesure peuvent entacher la réputation des forces de l’ordre. Comme on dit dans une histoire il y a toujours deux sinon plusieurs versions.
La réaction de Gabon média time est vivement attendue dans cette affaire, avec cette fois-ci des preuves concrètes à l’appui.
Focus Groupe Média, La Rédaction
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