C’est désormais acté, depuis le lundi 4 Septembre, Brice Clotaire Oligui Nguema est le nouveau président de la République Gabonaise. En effet, le président de la Transition a prêté serment au cours d’une cérémonie grandeur nature en présence d’un panel d’invités et des populations venues nombreuses.
Le nouvel homme fort du Gabon a depuis le 30 août dernier enregistré le soutien massif du peuple gabonais suite à sa désignation comme président de la Transition. Mais c’est un peuple qui désormais aura les yeux tournés vers lui pour avoir des solutions concrètes face à ses préoccupations.
Un président apprécié de tous ,suscitant beaucoup d’espoirs
C’est une véritable marée noire qui a pris d’assaut l’esplanade du palais Rénovation de Libreville pour assister à l’investiture du nouveau président de la République Gabonaise Brice Clotaire Oligui Nguema. En effet, si pendant plusieurs années, le grand public n’a pas souvent été convié aux investitures des présidents de la République, Oligui Nguema a marqué l’histoire ce lundi 4 Septembre 2023.
Une date qui restera à jamais dans les annales des livres d’histoire.Ce sont des gabonais fiers, toutes et tous joyeux qui ont massivement effectué le déplacement. Pour nombreux d’entre eux, il s’agit du jour de la libération du Gabon. La parade militaire a permis d’ailleurs de renforcer ce sentiment de fierté et de dignité qui avait manqué ces dernières années au peuple gabonais. L’emprunte culturelle par la présence des chefs traditionnels et du contingent des pygmées, peuple autochtone des forêts, a ressuscité en chaque gabonais la fibre patriotique.
Conduire à terme tous les travaux de grands chantiers en cours
Cette transition qui devrait permettre la restauration des institutions du pays est également l’occasion pour Brice Clotaire Oligui Nguema de remettre le Gabon sur les rails. Et cela passe par l’achèvement des travaux de grands chantiers en cours et ceux restés inachevés. La construction des universités de Mouila, Port-gentil et Oyem en sont la parfaite illustration. Ou encore l’école Superieure du commerce à Port-Gentil.D’ailleurs, lui-même l’avait rappelé lors de sa rencontre avec le patronat gabonais, il y veillera personnellement.
La route, les hôpitaux, l’adduction en électricité et en eau potable, l’employabilité des jeunes gabonais, font partie des priorités immédiates. Dans ce sens, des projets déjà lancés par l’ancien régime existent et doivent être rapidement achevés selon les conventions signées avec les entreprises adjudicatrices. D’autres part, il faudra également se pencher sur les travaux inachevés de la route Omboué – Port-gentil, des voiries de plusieurs localités, des routes départementales, les centres de santé de proximité, la transgabonaise et la construction annoncée d’un nouveau chemin de fer. Il n’est plus tolérable que des gabonais à l’intérieur du pays par manque de structures de pointe de rendent constamment à Libreville pour bénéficier de traitements de santé.
Prendre en compte les aspirations de la jeunesse
Trop d’éléphants blancs sont visibles sur quasiment l’ensemble du territoire national. La jeunesse qui représente plus de 70% de la population, attend également que ses préoccupations soient prises en compte plus que jamais. Parmi lesquelles,la formation ,l’emploi, la création d’entreprises et l’accompagnement pour l’obtention des financements. Des problématiques qui sont d’ailleurs prises en compte par la Synergie Républicaine Gabonaise dans les différentes actions que cette plateforme pose dans l’ensemble des 9 provinces du pays depuis plusieurs années déjà grâce aux plus de 600 leaders Associatifs qui la compose.
Mais tout ceci ne sera possible que grâce à l’instauration d’une redynamisation de l’économie du pays et de bonnes pratiques. La bonne gouvernance devrait être plus que jamais le mot d’ordre afin de lutter contre la corruption, les détournements massifs et autres. La restauration de la dignité aux gabonais passe effectivement par une nationalisation de métiers comme ceux de transports urbains, commerçants et bien d’autres. L’économie du Gabon entre les mains des gabonais, et non plus celles des étrangers.
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