C’est du moins l’analyse que se font de nombreux gabonais au regard de l’agitation autour de la dette publique du Gabon dont plusieurs créanciers font désormais font désormais usage de toutes les manœuvres afin de ternir l’image de la Transition actuelle. En effet, tandis que le CTRI, a hérité d’une lourde ardoise en ce qui concerne la dette du Gabon, en 9 mois le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a pourtant ordonné déjà le remboursement de près de 1000 milliards de FCFA de dettes.
Ces efforts qui ne sont pas appréciés de tous, semble susciter de la jalousie auprès de certains bailleurs de fonds et institutions financières. Il aura suffi d’un léger retard dû à un souci technique au niveau de la BEAC pour que la Banque mondiale sorte son bâton de pélerin et que plusieurs médias s’accaparent de l’information pour tenter ternir l’image du Gabon. La question est alors de savoir si le pays est le seul au monde à avoir un retard de 1 à 2 jours dans le cadre du payement de sa dette vis-à-vis de ladite Banque ?
«Pourtant malgré le lourd passif hérité, les autorités de la Transition ont payé pour près de 1000 milliards la dette du pays, en 10 mois seulement. Qu’en est-il des pays tels que la France, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et autres ?», a commenté un observateur averti. Selon plusieurs avis, le fait est que le Gabon se soit passé du FMI et la Banque mondiale pour acquérir Assala Energy. Certaines sources proches du dossier affirment que ces deux institutions auraient exigé de toucher des commissions afin d’aider l’État gabonais à finaliser la transaction du rachat d’Assala.
«Nous devons la banque de Chine, pourquoi elle ne fait pas le bruit? Pourquoi la BEAC ne fait que passer leur virement de la BIRD, Banque mondiale, et renvoie les virements de la banque de Chine. Pourtant l’argent des chinois est là ?», ajoute notre source.
«Lors de mon adresse à la Nation, le 31 décembre 2023, je m’étais engagé à faire valoir le droit de préemption de l’État pour le rachat de la société ASSALA ENERGY, deuxième compagnie pétrolière au Gabon, dont la production est de 52 000 barils par jour.Cette décision obéit au besoin d’améliorer nos recettes, le niveau des réserves de change du Gabon, par conséquent celui de l’ensemble de la CEMAC, et de créer plus d’emplois. Cette action aura pour effet de renforcer notre monnaie commune.Nous serons aussi capables de mettre en exploitation d’autres puits pétroliers non exploités à ce jour pour des raisons de stratégie commerciale», a récemment déclaré le numéro 1 gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema.
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