Depuis sa prestation de serment, Brice Clotaire Oligui Nguema se sait très attendu par le peuple gabonais. Notamment parce que désormais avec le CTRI, et en tant que Chef de l’État, il fixe et détermine les actions de l’État dans le plus grand intérêt de la nation et des populations. Et à cet effet, l’homme qui reste jusqu’à 2h du matin au bureau, à chercher des solutions concrètes aux préoccupations des gabonais a plusieurs obsessions.
La toute première priorité, c’est le règlement de la dette intérieure, a-t-il notamment cessé de marteler. Bien que sans préciser si cette dette sera entièrement épurée. Toutefois lui-même l’a déclaré récemment, la dette du Gabon est estimée aujourd’hui à 7500 milliards de FCFA. Et afin de voir clair dans ce méli-mélo, il a reconduit la commission de la Task force, qui depuis lors ne cesse d’épingler plusieurs entreprises.L’emploi est également un casse-tête chinois plus que surtout depuis 2018 l’État avait gelé les recrutements à la fonction publique.
Résultat, le chômage a augmenté touchant surtout les jeunes diplômés qui depuis lors ont vieilli avec leurs diplômes. Pour tenter de rattraper le coup, Oligui Nguema a donc ordonner la mise en solde de 1000 postes budgétaires dans le secteur éducatif, la préférence nationale au sein des entreprises installées dans le pays, la réouverture prochaine des concours d’entrée à la fonction publique et l’annulation du décret gelant les recrutements, d’où le dépôt des demandes d’intégrations et de recrutements au sein des ministères. Mais l’entrepreneuriat et l’auto emploi est également une solution à ce problème de chômage, selon le Président de la Transition.
En outre, Brice Oligui Nguema estime que « les retraités vivent mal », il est important de mettre « sous gestion du secteur privé des deux caisses de prévoyance sociale ». Il s’agit de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), une caisse mise en place en 2007, c’est elle qui gère la couverture maladie dans le pays et assure le service des prestations familiales, l’autre c’est la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dédiée à la sécurité sociale aux travailleurs du secteur privé. Cette décision depuis lors a fortement été saluée par les bénéficiaires et les observateurs de la vie publique.La réhabilitation et la construction des infrastructures est également un dossier urgent pour Oligui Nguema.
Doter Libreville, l’ensemble du pays d’infrastructures modernes qui répondent aux besoins exprimés par les populations mais également construire Libreville 2. C’est pourquoi, il entend relancer l’érection d’un nouvel aéroport longtemps annoncé par Ali Bongo Ondimba. Et le projet ne saurait voir le jour sans un large aménagement des voiries urbaines et des voies de contournement. Avec ces réalisations qualifiées de « prioritaires » et devant être concrétisées « dans des délais raisonnables », la présidence entend « mettre en musique la vision de développement du président de la République ».L’amélioration des offres de soins aux populations gabonaises n’est pas en reste. Là aussi le défi est colossal.
Entre construction, réhabilitation, extension et équipement des structures sanitaires, Oligui Nguema entend redorer l’image d’un secteur qui a eu pendant plusieurs années, du mal à se déployer véritablement à l’intérieur du pays. Des centres de santé modernes et équipes doivent être construits et des médicaments accessibles à tous. Tel est également le cas du logement où il a été ordonné à la SNI de revoir à la baisse le prix des maisons et de la location.
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